Reconstitution historique Des passionnés ont réalisé la scène de l'Escalade en Playmobil

tb, ats

3.12.2021 - 12:20

Une maquette géante en Playmobil réalisée par un père et ses deux fils raconte la Nuit de l'Escalade.
Une maquette géante en Playmobil réalisée par un père et ses deux fils raconte la Nuit de l'Escalade.
ATS

A Genève, un père et ses deux fils de 13 et 15 ans passionnés de Playmobil ont créé une reconstitution géante de la nuit de l'Escalade. Il a fallu 900 heures de travail pour réaliser cette maquette de 7 m2 qui est exposée jusqu'à samedi soir.

3.12.2021 - 12:20

«Ce projet un peu fou est né l'année dernière», raconte le père. Le Playmorama comprend 13'000 pièces Playmobil différentes. Au total, 512 personnages figurent dans la scène qui raconte la nuit du 11 au 12 décembre 1602. Les Genevois avaient vaillamment repoussé les troupes du duc de Savoie Charles-Emmanuel.

Au fil des ans, le père de famille a accumulé une impressionnante collection de Playmobil classée par thèmes: de l'Egypte, aux pirates, en passant par les Vikings et les plus traditionnels policiers et pompiers. Les figurines et tous les accessoires sont entreposés dans une centaine de caisses dans le sous-sol de sa maison.

«Enfant, j'étais pourtant plutôt Lego que Playmobil», relève ce collectionneur dans l'âme. Il va régulièrement chiner des pièces rares dans des marchés aux puces. Il a aussi repéré dans des magasins liés à des musées des Playmobil costumés comme au 15e, 16e et 17e siècles. De quoi s'inspirer pour recréer les personnages du traditionnel cortège de l'Escalade avec ses arquebusiers, hallebardiers, artilleurs et autres cavaliers.

Violet et orange

Dans la lancée, ses enfants ont insisté pour recréer la scène de la fameuse bataille. Ils ont été au Musée d'art et d'histoire ainsi qu'à la Maison Tavel pour observer les armes et les accessoires utilisés au début du 17e siècle. Un ex-conservateur de la Compagnie 1602 a validé leurs choix d'un point de vue historique.

La famille a toutefois pris quelques largesses, notamment par rapport aux couleurs des habits. A l'époque, il n'y avait notamment ni violet, ni orange, relève le père. Le sens du détail a été poussé jusque dans la forme de la barbe de l'inquiétant bourreau François Tabazan.

La base de la maquette réalisée en bois et en polystyrène a nécessité 3,5 litres de colle. Mis à part les 3'865 pavés de la ville conçus à l'aide de pyrograveurs, toutes les pièces sont issues de la gamme Playmobil.

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