Christian Constantin «Je me trouve à la croisée des chemins avec le FC Sion»

blue Sports

22.6.2022

Dans une lettre adressée aux abonnés du FC Sion, Christian Constantin a lancé un véritable cri du coeur.

Christian Constantin craint pour l’avenir du FC Sion.
Christian Constantin craint pour l’avenir du FC Sion.
KEYSTONE

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22.6.2022

Alors qu’il songe de plus en plus à se retirer de la présidence du FC Sion, Christian Constantin (65 ans) craint pour l’avenir de son club en Super League. En effet, comme le relate Le Nouvelliste, le boss de Tourbillon a expliqué, dans une longue missive envoyée aux abonnés du club, pourquoi la reprise de l’équipe sédunoise par un étranger ou une personnalité locale pourrait être très compliquée.

Dans ce courrier, Christian Constantin dévoile une succession de chiffres qui démontrent toute l’ampleur de la tâche qui attendrait son successeur. Il souligne notamment qu’il a investi près de 83 millions de francs en seize ans passés à la tête du club valaisan. «Soit 20 000 francs, chaque jour ouvrable, durant seize ans», précise-t-il.

L’entrepreneur relève aussi le problème des infrastructures qui deviennent désuètes. Etant donné que Sion est une ville moyenne, le club ne peut pas profiter de l’apport de l’économie locale et de ses supporters comme c’est le cas à Bâle, Zurich ou encore Berne. Ainsi, pour rénover les infrastructures, il demande l’aide des pouvoirs publics. Dans ses calculs, «CC» estime qu’il faudrait prévoir 170 millions de francs pour la mise à niveau d’installations modernes et y ajouter encore les frais d’exploitation qui s’élèveraient à près de 55 millions de francs. 

Le FC Sion dans le top-3

Christian Constantin se montre davantage optimiste quand il évoque les résultats sportifs du club valaisan sous sa présidence. Il mentionne que le FC Sion a engrangé 1034 points en 21 championnats disputés. Seuls Bâle et Young Boys ont fait mieux. Enfin, avec 8 trophées remportés, son club de coeur se situe uniquement derrière le FC Bâle (17 trophées).

Ces statistiques plutôt réjouissantes suffiront-elles à donner des idées à un futur repreneur ?