Publireportage Comment déménager une équipe de hockey

En coopération avec PostFinance

19.10.2023

Les cartons ont été vidés depuis longtemps. Julina Gianola (à g.) et Ladina Staub dans les vestiaires du HCD.
Les cartons ont été vidés depuis longtemps. Julina Gianola (à g.) et Ladina Staub dans les vestiaires du HCD.

Pour la première fois en 102 ans, le HC Davos présente une équipe dans la plus haute ligue féminine. Pour ce faire, il a fallu organiser l’un des déménagements les plus spectaculaires de l’histoire du sport suisse.

En coopération avec PostFinance

On connaît ce genre d’histoire surtout dans le hockey sur glace nord-américain. Un joueur se rend à l’entraînement à Vancouver sans se douter de rien et se voit informer par le General Manager que sa place dans le vestiaire est désormais occupée par un concurrent, et qu’un avion l’attend déjà à l’aéroport pour le transporter vers le club-école sur la côte Est.

Ou un club tout entier déménage – pour des raisons stratégiques, tout simplement et sans tenir compte des émotions et des sensibilités. En ce moment, des rumeurs circulent selon lesquelles les Coyotes de l’Arizona pourraient bientôt se retrouver au Québec, au Canada.

En Suisse, tout se passe plus tranquillement en règle générale. Les transferts sont des processus relativement transparents et bien organisés, les principaux intéressés ont au moins un droit de veto. Il est exclu qu’un hockeyeur professionnel se réveille le matin à Kloten – et (sans le vouloir) se couche le soir à Genève chez un nouvel employeur.

Un déménagement spectaculaire

Les Thurgau Indien Ladies ont toutefois fait cette expérience ou presque. Jusqu’à la saison dernière, leur principal lieu de vie sportif se trouvait à Kreuzlingen, au nord-est de la Suisse, sur les rives du lac de Constance. Elles représentent désormais le HC Davos dans le championnat, portant fièrement les couleurs du HCD Ladies à 1600 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Du jour au lendemain, elles sont ainsi devenues les joueuses de hockey sur glace les plus élevées de Suisse. Et entre les deux, il y a eu le déménagement le plus spectaculaire et le plus soudain de l’histoire du sport suisse.

Tout a pris une tournure à peine croyable à l’automne 2022. Il existait certes déjà une coopération entre les clubs de Thurgovie et de Davos – et une intégration des Thurgau Ladies dans le club traditionnel grison était au moins envisagée. Mais personne n’aurait pensé que tout irait aussi vite. Le «deal» a été mis en place par Andreas Staub, président des Thurgau Indien Ladies.

Sa fille de 21 ans, l’attaquante Ladina Staub, fait partie des éléments clés de l’équipe. Elle se souvient parfaitement du moment où elle et ses collègues ont été informées du déménagement: «Le silence s’est fait dans les vestiaires. L’ambiance oscillait entre étonnement incrédule et un certain hébétement. Personne ne s’y attendait.»

Environ la moitié des joueuses a décidé qu’un transfert à Davos n’était pas une option pour elles. Les changements auraient été trop importants, surtout sur le plan professionnel.

Soutien au hockey sur glace suisse


PostFinance est étroitement liée au hockey sur glace suisse depuis de nombreuses années: en qualité de sponsor, l’entreprise soutient les deux ligues de hockey sur glace les plus élevées de Suisse, la PostFinance Women’s League et la National League. PostFinance se concentre sur le soutien de la relève, par exemple avec les meilleurs marqueurs, qui cette saison encore, partent à la chasse aux points également dans la PostFinance Women’s League.

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Mais presque aussi rapidement, «l’autre» partie de l’équipe a compris qu’il s’agissait d’une opportunité unique. En fin de compte, les possibilités offertes seraient plus grandes dans le giron du champion des records et du club le plus connu du pays que dans la petite Thurgovie. Un avis également partagé par Andrea Kröni, l’une des cofondatrices de l’équipe féminine de Thurgovie: «À Davos, nous pouvons profiter de toutes les offres du club – de l’infrastructure, de la logistique, de l’encadrement médical et des relations publiques.»

Et les conditions financières se sont aussi nettement améliorées d’un coup. Toutes les joueuses sont embauchées (au moins) à 20% par le club et perçoivent le pourcentage du salaire minimum légal (3749 francs par mois – pour un taux d’occupation de 100%). À titre de comparaison, en Thurgovie, les joueuses devaient encore payer une cotisation annuelle de 1000 francs.

Une tâche colossale en termes d’organisation

Les femmes ne peuvent toutefois pas vivre du sport, même à Davos. C’est pourquoi elles ont dû chercher un emploi sur place. La tâche a été colossale en termes d’organisation, explique Violanta Rominger, responsable médias pour les HCD Ladies, mais grâce au réseau de relations du club et à l’engagement d’Andrea Staub, une solution a été trouvée pour toutes les joueuses.

Ladina Staub: «Peu importe que je me trouve à Davos, Weinfelden ou ailleurs.»
Ladina Staub: «Peu importe que je me trouve à Davos, Weinfelden ou ailleurs.»

Les nouvelles-venues travaillent aujourd’hui auprès de Davos Tourisme, à l’école ou à la clinique de haute montagne. Ladina Staub est la seule à avoir pu conserver son ancien emploi: «Je travaille pour une société informatique, principalement en home-office – peu importe donc que je me trouve à Davos, Weinfelden ou ailleurs.» La plupart d’entre elles vivent en colocation avec d’autres coéquipières.

Au niveau sportif, la différence avec la saison précédente est de taille. Pratiquement du jour au lendemain, Ladina Staub et ses coéquipières se sont retrouvées dans un autre monde: «Nous n’étions pas habituées à des entraînements aussi professionnels et aussi complets: mur de tir, salle de musculation, rink d’entraînement – nous avons même notre propre vestiaire.» Les néo-Davosiennes peuvent également bénéficier de temps en temps du staff d’entraîneurs masculins.

Glen Metropolit, ancien PostFinance Top Scorer et actuel entraîneur-adjoint du HCD, a notamment donné quelques conseils précieux aux milieux de terrain à l’occasion d’un entraînement. «C’est fantastique de pouvoir profiter de son expérience», souligne Ladina Staub.

La coach Andrea Kröni: «Nous avons la possibilité d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire du HC Davos.»
La coach Andrea Kröni: «Nous avons la possibilité d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire du HC Davos.»

Record d’affluence attendu

Toutes les intéressées envisagent désormais l’avenir avec confiance: «Nous avons la possibilité d’écrire un nouveau chapitre de l’histoire du HC Davos», explique la coach Andrea Kröni. Le calendrier des rencontres est bien la preuve que le HCD met tout en œuvre pour que cela puisse devenir réalité. Les femmes jouent et s’entraînent pratiquement exclusivement dans cette salle légendaire.

Un événement très spécial leur est réservé dans le cadre de la Spengler Cup. Et elles rencontreront les HC Ambri Priotta Girls pour un match de championnat le 30 décembre prochain. Comme les Léventins (avec l’équipe masculine) seront alors présents toute la semaine à Davos, on peut s’attendre à un grand nombre de spectateurs – et à un nouveau record d’affluence pour le hockey sur glace féminin en Suisse. Cela ne doit pas rester le seul record atteint par l’équipe féminine du HC Davos.

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