Publireportage«Les yaks voient et sentent le monde différemment»
En coopération avec Valais/Wallis Promotion
10.6.2022
Des maisons valaisannes typiques, une nature sauvage et des animaux étonnants: dans le val d’Hérens, on trouve de tout. Rosula Blanc, qui a parcouru le val de long en large durant ses treks avec ses yaks, nous révèle quelles randonnées valent le détour.
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10.06.2022, 13:57
10.06.2022, 14:46
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«Un yak me regarde et respire mon odeur. Il est curieux, mais garde ses distances», explique Rosula Blanc, 52 ans. Sa joie d’accueillir des visiteurs est palpable. Elle ajoute en riant que l’animal en question est un mâle plutôt du genre intellectuel.
Depuis 2008, cette Bâloise d’origine élève des yaks à La Giette, au cœur du val d’Hérens. Les yaks sont des bœufs de montagne asiatiques: «Il s’agit d’animaux mi-sauvages, plus sauvages que les vaches. À l’origine, ils proviennent de l’Himalaya.»
Quand on lui demande par quels sons ces êtres fascinants communiquent, elle répond: «En latin, le yak sauvage se nomme bos mutus ou bœuf muet.» Elle ajoute que le yak domestiqué grogne, mais guère plus; raison pour laquelle il est nommé bos grunniens.
Des animaux destinés aux adultes
Les trekkings au départ de La Giette, à 1750 mètres d’altitude, se déroulent donc plutôt en silence. Du moins en ce qui concerne les quadrupèdes. Les touristes, eux, s’exclament souvent «Que c’est magnifique !» ou s’essoufflent quelque peu. «Partir en trekking avec des yaks demande d’avoir le pied sûr et de bien supporter l’altitude. Je ne peux pas aplatir les Alpes valaisannes », sourit Rosula. Elle précise que les yaks, à la différence des lamas ou des ânes, ne se guident pas au licou. « Ce sont des animaux pour les adultes. » Elle ajoute que les enfants, pour participer au tour, doivent être âgés de plus de dix ans et faire preuve d’une certaine maturité.
Ne pas craindre le mauvais temps est aussi une condition essentielle. En montagne, malgré une planification minutieuse, la pluie, la neige et le vent glacial peuvent s’inviter par surprise. Et les nuits se passent sous tente. «Le berger qui m’accompagne et moi avons déjà cuisiné à l’extérieur pendant une grosse tempête de neige. Les participants, eux, ont mangé dans la tente, bien à l’abri», se souvient-elle.
La saison de la pionnière a débuté à l’Ascension. À la Pentecôte, elle a aussi effectué une randonnée de trois jours. Elle a démarré aux Abelires, est passée par Ossona, Vernamiège, Lovégno, l’A Vieille, Volovron et Évolène, pour retourner ensuite à La Giette. «J’ai parcouru presque tous les sentiers de la région», raconte la spécialiste de la montagne et des animaux, qui travaillait auparavant dans le monde du théâtre.
Les conseils de randonnée de Rosula Blanc
Quand on lui demande quelle est sa randonnée préférée, elle répond: «Il n’y en a pas qu’une ! J’ai passé de magnifiques étés sur l’alpage du Tsaté. C’est notre point de départ avec les yaks, puis nous passons le col du Tsaté pour rejoindre le barrage de Moiry. La randonnée de deux jours continue par le lac des Autannes, le col de Torrent, pour ensuite revenir dans le val d’Hérens. Fantastique.»
La Grande Dixence est elle aussi magnifique : «On est en altitude, mais le flanc n’est pas trop raide.» Pour les personnes qui ne connaissent pas l’endroit, la Grande Dixence, avec ses 285 mètres de hauteur, est le plus haut barrage-poids du monde. On peut le visiter de mi-juin à fin septembre.
La randonnée de cinq jours dans le val d’Hérens (voir encadré) passe elle aussi par cet ouvrage imposant de 15 millions de tonnes. Elle vous mènera, entre autres, le long du lac des Dix, qui scintille d’un vert glacier, au col de Riedmatten, point de passage entre le val d’Hérémence et le val d’Arolla. Cette excursion, qui offre une magnifique vue sur les sommets enneigés et d’impressionnants glaciers, se termine par la descente au village d’Arolla.
Une vue à 360° depuis le sommet
Rosula Blanc conseille de passer par les Becs de Bosson. Le sommet culmine à 3149 mètres d’altitude; la cabane, elle, se situe à 2985 mètres. «Cela en vaut vraiment la peine. On y a une vue à 360 degrés.» Les yaks s’y plaisent eux aussi: «Ils aiment avoir le nez au vent. Ce sont des animaux d’altitude et ils apprécient les herbes courtes qui poussent au-delà de la limite des arbres. C’est comme quand nous autres humains mordons dans une pomme.»
La cabane du même nom constitue aussi le but de la quatrième étape du tour. Celui-ci commence à Évolène, un village aux nombreuses granges et maisons de bois joliment décorées de fleurs pendant l’été.
Les marcheurs qui souhaitent découvrir d’autres villages valaisans historiques peuvent parcourir le chemin des villages d’Évolène. Il passe par Évolène et Les Haudères, les deux plus grands villages de la partie supérieure du val d’Hérens, mais aussi par La Forclaz, La Sage et Villaz, construits en terrasses et situés environ 300 mètres plus haut. «Les anciennes maisons valaisannes sont splendides, elles valent le détour», affirme Rosula Blanc.
Les yaks aiment la fraîcheur
Pour les yaks, seules les randonnées au-dessus de la limite des arbres sont idéales. Et seulement au printemps et en automne. «L’été, ils souffrent de la chaleur», explique la guide. Et pour aller à la découverte des Alpes valaisannes en leur compagnie, la patience est de mise : cette année, toutes les randonnées sont complètes.
De toute manière, les personnes impatientes devraient choisir une autre activité: «Les yaks ne sont pas des vaches. Ils voient et sentent le monde différemment. Quand la caravane se met en marche, c’est à nous de nous adapter.» Ceux qui pensent pouvoir dompter ces animaux peuvent tout aussi bien essayer de faire pencher le Cervin de l’autre côté.
Le val d’Hérens est magnifique, par exemple au lac du Louché.
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