Publireportage Qui doit renoncer à quoi?

En coopération avec Swisscom

2.8.2022

La Suisse souhaite atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Qu’est-ce que cela implique réellement et comment procéder? Nous avons besoin de ton avis, car ces objectifs ne seront atteints que si chacun y participe.

Des personnes manifestent lors de la Grève mondiale du climat le vendredi 22 octobre. «Netto Zero 2030 c'est possible»
Des personnes manifestent lors de la Grève mondiale du climat le vendredi 22 octobre. «Netto Zero 2030 c'est possible»
keystone-sda.ch

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L’hiver était trop sec, le printemps trop chaud; en juin, des records de température ont été enregistrés et en juillet, de forts orages ont éclaté. Il est facile de réduire ces événements à des simples phénomènes météorologiques. Il est en revanche impossible de nier la recrudescence de ces phénomènes climatiques et l’augmentation des températures au cours des 20 dernières années, comme le rapporte l’Office fédéral de météorologie et de climatologie: «La température moyenne annuelle a augmenté de 2° C depuis 1864, mais surtout au cours des dernières décennies.» Selon ce rapport, il ne peut s’agir que des conséquences de l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre.

Le gouvernement suisse a donc décidé en 2019 de mettre en place l’Accord de Paris et d’atteindre la neutralité climatique d’ici 2050. Dans ce contexte, on entend souvent parler de zéro émission nette.

Mais qu’implique réellement le «zéro émission nette»? Au risque de rajouter de la confusion: ça dépend pour qui. Les entreprises doivent réduire 90% de leurs émissions chaque année à partir de 2015, et peuvent compenser les 10% restants avec des projets dits de «removal». En gros, il leur suffit de planter des arbres quelque part dans le monde.

À l’échelle des communes ou de la Suisse, «zéro émission nette» signifie la volonté d’atteindre la neutralité climatique: interdiction de rejeter du CO₂ s’il n’est pas compensé naturellement ou artificiellement. Autrement dit: mettre en place des mesures de réduction des émissions, planter des arbres ou éliminer le carbone présent dans l’atmosphère à l’aide de méthodes techniques. Un programme auquel les citoyens de Zurich ont dit un grand oui au printemps avec 75% des voix. La ville souhaite atteindre la neutralité climatique jusqu’à 2040.

Le savais-tu?

De nombreux projets, idées et propositions existent en faveur de la protection climatique. Saviez-vous notamment à combien s’élèvent les émissions de gaz à effet de serre (CO₂) des ménages suisses en matière de mobilité, d’alimentation et d’habitat?

Testez vos connaissances en participant à l’enquête du projet scientifique de l’EPF Zurich et de l’Institut suisse d’étude de marché et de recherche sociale DemoSCOPE.

La responsabilité individuelle est loin de suffire

Tous les objectifs climatiques ont en commun les questions qu’ils soulèvent: qu’implique réellement la neutralité climatique pour les habitants d’une ville ou d’un pays? Quel est le coût du «zéro émission nette»? En effet, impossible de réduire les émissions de CO₂ sans effort et sans investissement.

C’est un peu comme les régimes qui suivent les fêtes de fin d’année: après les abus, place aux restrictions. Pourtant, en février au plus tard, la salle de sport est déjà délaissée et les bonnes résolutions ne sont plus qu’un lointain souvenir. En bref: plus facile à dire qu’à faire. Il en va de même des mesures de réduction des émissions de polluants: nous savons ce que nous devons faire, mais cela ne peut-il pas attendre demain? Quelqu’un d’autre peut-il s’en charger?

Reto Knutti, professeur de physique du climat à l’EPF Zurich, explique cette réticence dans un entretien à la NZZ am Sonntag: «Un individu ne peut retirer un intérêt d’un comportement respectueux de l’environnement que si chacun se comporte de la même manière.»

La pandémie de Covid l’a bien montré: les restrictions et les limitations sont insuffisantes si elles reposent sur la responsabilité individuelle. Les mesures sont bien plus efficaces lorsqu’elles sont obligatoires et que les mêmes règles s’appliquent à tous.

Problème identifié, solution en attente

Le sondage suisse sur l’environnement de l’EPF Zurich montre que, même si une grande majorité de la population résidente prend au sérieux le réchauffement climatique, ce nombre réduit nettement face aux mesures prévues, comme l’interdiction des sources énergétiques fossiles (essence, fuel, gaz naturel).

Une majorité des personnes interrogées a également exprimé ses doutes quant à la volonté de la politique et de l’économie à prendre des mesures efficaces. Le monde politique a en effet tendance à bloquer ou à limiter les objectifs de réductions les plus radicaux. Même si le parlement a largement accepté le contre-projet indirect à l’Initiative Glacier, l’interdiction des sources énergétiques fossiles demandée n’est plus d’actualité, et le Conseil des États souhaite diviser par deux les deux milliards de francs de subvention destinés au remplacement des chauffages à combustibles fossiles.

Dans le secteur économique, des mesures font avancer les choses, explique Knutti lors de son entretien avec la NZZ: «De nombreuses entreprises réfléchissent sérieusement à la manière de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre à zéro.» C’est devenu un ordre du jour majeur pour de nombreuses entreprises. «Alors que le monde politique est au point mort, l’économie progresse», explique le climatologue.

Qui doit renoncer à quoi?

L’incertitude pèse encore quant aux mesures qui doivent être acceptées et portées par la population. Le refus de la loi sur le CO₂ en juin 2021, en a surpris plus d’un. Fait encore plus surprenant: ce sont surtout les jeunes qui l’ont rejetée. Une étude de l’université de Zurich montre certes que les 18-29 ans soutiennent une politique climatique efficace. Mais dès qu’il s’agit de restrictions ou de solutions susceptibles d’influencer les finances de chacun, les choses changent, explique la politologue Cloé Jans à Blick.

C’est également ce que montre le sondage sur l’environnement: la majorité des personnes interrogées craignent que leurs budgets augmentent à cause des mesures de protection climatique. Reto Knutti n’est pas d’accord: «En matière de protection climatique, ce qui coûte cher, c’est de ne rien faire.»

Mais une question se pose: qui doit faire quoi pour atteindre le «zéro émission nette» en Suisse d’ici 2050 et dans la ville de Zurich d’ici 2040? Quelles sont les devoirs des entreprises, de la politique, des autorités? Qui doit renoncer à quoi? Participe au sondage scientifique de l’EPF Zurich et de DemoSCOPE. Ton avis est précieux!

Ton avis nous intéresse

Les mesures contre le changement climatique ne peuvent fonctionner que si chacun y participe. Ton avis est donc précieux: qui doit faire quoi? À quoi devons-nous renoncer? Pouvons-nous simplement stopper le changement climatique grâce à des compensations ou des mesures techniques?

Participer au sondage scientifique de l’EPF Zurich et de l’Institut suisse d’étude de marché et de recherche sociale DemoSCOPE via appnyx.

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