Chronique TV«Love & Anarchy»: la série suédoise qui fait le buzz
D'Elvire Küenzi
20.11.2020
Un vent de fraîcheur souffle sur Netflix avec cette série qui met en scène Sofie et Max. Pas besoin de bonnet et d’écharpe malgré le froid suédois, cette nouvelle production devrait vous réchauffer le cœur et le corps.
Après mon réglementaire tour de certains profils Facebook spécialisés dans la culture, je ressors avec une série en tête: «Love & Anarchy». Comme l’intrigue se déroule dans une maison d’édition et qu’elle met en scène deux collaborateurs qui se lancent des défis, je me jette à l’eau avec curiosité et un a priori positif suite aux critiques que j’avais lues.
En effet, la série est marrante et addictive même si la psychologie des personnages aurait mérité d’être un peu plus approfondie.
Sofie (Ida Engvoll) est consultante, mariée et mère de deux enfants. Son nouveau mandat? Sauver de la faillite une maison d’édition en proposant de nouvelles stratégies et son boulot est bien plus conséquent que ce qu’elle avait imaginé. En revanche, ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était de tomber sur Max (Björn Mosten), un jeune informaticien qui va peu à peu prendre de l’importance dans son travail... puis dans sa vie.
Pourtant, tout ne commence pas de la meilleure manière entre eux. Après quelques disputes et chamailleries, ils finissent par se lancer des défis à relever... des défis qui deviennent de plus en plus osés. Leur relation évolue. Elle prend d’abord la forme d’une complicité évidente pour ensuite bifurquer vers une forme de séduction qui devient de plus en plus présente au fil des épisodes.
J’ai aimé le contexte de l’intrigue (la maison d’édition, le monde du livre et les problématiques des auteurs), j’ai apprécié qu’on ait ici une femme de 40 ans flirtant avec un jeune homme, j’ai adoré le piment apporté par leurs sentiments naissants dans leur liaison, j’ai été touchée par le lien qui unit Sofie à son père.
En revanche, j’ai trouvé que certains éléments restaient en surface. J’ai eu le sentiment que l’intrigue et l’histoire de Sofie et Max auraient mérité davantage de développement. Tout allait parfois trop vite et manquait de consistance.
Les huit épisodes sont courts, une petite trentaine de minutes chacun, et se regardent aussi vite qu’on boit un bon chocolat chaud en hiver. J’aurais tout de même aimé que la boisson soit un peu plus épaisse (il faut vraiment que j’arrête les comparaisons culinaires)!