Mauvais souvenirs... Issue mortelle? Ces séries qui nous ont traumatisés !

Elvire Küenzi

17.4.2023

Depuis l’avènement de la télévision, nous avons déjà regardé des centaines de séries. Certaines nous ont fait rire, d’autres nous ont émus ou nous ont fait pleurer et puis il y a eu celles qui nous ont traumatisés ! Petite sélection de ces fictions qui nous ont laissé des mauvais souvenirs.

« Squid Game » ou encore « Game of Thrones » font partie des séries qui nous laissent des séquelles après le visionnage. Mais il y en a d'autres qui nous donnent envie d'aller chez le psychologue pour soigner de vieux traumatismes...
« Squid Game » ou encore « Game of Thrones » font partie des séries qui nous laissent des séquelles après le visionnage. Mais il y en a d'autres qui nous donnent envie d'aller chez le psychologue pour soigner de vieux traumatismes...
Netflix

Elvire Küenzi

« Dawson »

Souvenez-vous de cette série des années 1990 qui suivait un petit groupe d’adolescents dans la ville de Capeside ! Dawson Leery a 15 ans et rêve de devenir réalisateur mais entre ses amours et ses amis, il peine à sortir la tête de ses problèmes.

Nous suivons les tribulations de Joey, Pacey et Jen… une sorte de quatuor infernal avec des protagonistes qui ne savent jamais de qui ils ont vraiment envie d’être amoureux. Et c’est là que le bât blesse pour le téléspectateur.

Franchement, ça ne donne pas envie d’aimer qui que ce soit. Résultat du traumatisme et conclusion ? L’amour, ça semble vachement trop compliqué (et ça fait beaucoup pleurer, la tête dans l’oreiller ou au bord d’une rivière).

« Game of Thrones »

Traumatisme plus récent mais non moins douloureux, la série adaptée de l’univers de George R.R. Martin et de son « Trône de Fer ». Je crois que cette série a développé un sérieux trouble de l’attachement chez moi ! A peine avais-je le temps de trouver un personnage intéressant que je devais assister péniblement à son meurtre et faire face à sa disparition. Trop dur.

D’autant plus que les téléspectateurs ont eu droit à une double peine : un dernier épisode qui a laissé la plupart d’entre nous sur le carreau, bouche ouverte et yeux écarquillés devant la conclusion de cette incroyable épopée qui nous a tenus en haleine durant huit saisons. J’ai juste envie de pleurer en y repensant (ma psy, elle, va être ravie de me revoir).

« Beverly Hills : nouvelle génération »

Il y avait pourtant tout pour bien faire avec cette nouvelle proposition d’un univers dans lequel on se sentait aussi bien que dans une piscine hollywoodienne ! Et pourtant, là aussi, le résultat m’a laissé un goût amer en bouche. Trop de soleil et trop de drames (qui se retrouve confronté à des problèmes mentaux, des viols, des trahisons, des crimes, des deuils… autant de fois dans une seule vie ?).

L’autre facteur qui m’a traumatisée dans cette série est parfaitement débile mais m’a tout de même marquée : tous les acteurs sont beaux ! Mais vraiment trop beaux… c’est-à-dire que l’on se retrouve à un niveau où l’on se demande bien où est la représentation de la diversité humaine. Et même plus, ces jeunes adultes sont-ils vraiment humains d’ailleurs ?

Définitivement, cette série est loin de la réalité (ce qui ne m’a pas empêchée de la regarder quand même tout en me demandant si les acteurs existaient dans le même monde que moi et apparemment… oui).

« Squid Game »

On change de registre dans cette série coréenne qui a affolé les compteurs Netflix en enregistrant le meilleur démarrage jamais vu sur la plateforme. La saison 1 suit un groupe de personnes fortement endettées misent au défi de jouer à des jeux pour enfants dans le but de remporter une grosse somme d’argent. Le problème ? L’issue de chaque jeu est mortelle.

Dans le genre violent, pervers et traumatisant, « Squid Game » remporte la palme car on y voit le côté le plus sombre de l’humanité. Derrière ce contenu, on y retrouve pourtant un message fort qui souhaite dénoncer les inégalités et la violence de la société sud-coréenne.

Message poignant, certes, mais mon cœur a encore du mal à s’en remettre et ma tension a flirté avec les sommets (je n’ai pas encore de cardiologue mais je vais y songer).

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).