Chronique «Le Nom de la Rose»: la série d’OCS à la hauteur des attentes?

Elvire Küenzi

4.3.2019

OCS lance le 5 mars sa première production adaptée de l’œuvre d’Umberto Eco. Gros challenge puisque la barre est placée haut. Très haut. On vous révèle ce que nous avons pensé du début.

J’ai de la chance. Beaucoup de chance même. Et je sais que certains d’entre vous rêveraient d’être à ma place (tiens, ça ressemble à une réplique du «Diable s’habille en Prada», ça).

Quand on m’a ainsi proposé de visionner les premiers épisodes du «Nom de la Rose», je n’étais pas loin de l’apoplexie. Qui? Moi? Je peux? J’ai tout envoyé balader (mes impôts, ma mère, mes paiements) et j’ai foncé sur mon ordinateur.

C’est ainsi que j’ai eu l’honneur de me plonger dans la toute première production d’OCS: l’adaptation en série du célèbre roman d’Umberto Eco.

Sur quoi vont donc se concentrer les 8 épisodes de 52 minutes? Pour ceux qui n’auraient pas lu le livre ou pas vu les adaptations de l’œuvre en films, dont celle de Jean-Jacques Annaud en 1986, voilà un petit résumé de l’intrigue:

Italie, 1327. Le moine Franciscain Guillaume de Baskerville et son jeune novice Adso de Melk arrivent dans une abbaye isolée des Alpes. Ils vont être témoins d’une série de meurtres mystérieux. Tandis que les deux héros enquêtent et se jettent à la poursuite du meurtrier, ils sont eux-mêmes pris en chasse par l’impitoyable inquisiteur Bernardo Gui. La mission de ce dernier est claire: traquer tous ceux qui critiquent le Pape. Et Baskerville est sur sa liste..."

Portée par des acteurs comme John Turturro, Rupert Everett, Michael Emerson ou encore Damian Hardung, cette nouvelle production entend bien rivaliser avec le niveau de la fiction originale (vendue à 50 millions d’exemplaires) et du film avec Sean Connery considéré par beaucoup de spectateurs comme un chef-d’œuvre. Y est-elle parvenue?

Mon avis concerne uniquement les deux premiers épisodes. Alors? Avez-vous envie de savoir. Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps: j’ai été complètement séduite par ce début.

Un duo complice

L’enquête sur les meurtres des moines est menée par Guillaume de Baskerville (interprété par le charismatique John Turturro), un homme à l’intelligence rationnelle capable des déductions les plus subtiles. Il est secondé par son protégé, Adso de Melk, joué par le jeune acteur Damian Hardung. Un duo complice et complémentaire qui fonctionne très bien et qui fait parfois penser au binôme Sherlock Holmes-Watson.

L’ambiance énigmatique est bien rendue grâce aux images. Il y a, dans cette série, un vrai sens de l’esthétisme. Le travail sur la lumière m’a beaucoup plu également, j’avais l’impression d’être, au fil des scènes, devant des tableaux où les paysages sont sublimés.

Atmosphère mystérieuse

J’ai adoré l’atmosphère pleine de mystère qui plane dans cette abbaye où les moines cachent de lourds secrets. Cette atmosphère si particulière et l’action sont soutenues par une musique efficace et profonde qui nous fait tressaillir et nous prend aux tripes.

L’action se densifie et le rythme s’accélère à la fin du deuxième épisode. Autant vous dire que j’ai gémi de frustration dans les dernières secondes et que je n’ai qu’une seule envie: voir la suite!

Vous pourrez découvrir la série dès ce 5 mars sur OCS à raison de deux épisodes par semaine! Vous voulez une bonne nouvelle? Du 5 mars au 12 mars, le premier épisode est disponible gratuitement pour tous les abonnés Swisscom.

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Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
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