Nouveautés On a vu ces 3 programmes Netflix : top ou flop ?

Elvire Küenzi

30.9.2022

Comme d’habitude, la célèbre plateforme de streaming proposait ce mois-ci pas mal de nouveautés. On a profité de la pluie pour binge-watcher les plus attendues et on vous livre notre

Le mois de septembre touche à sa fin mais on a profité de la pluie pour se plonger dans quelques nouveautés Netflix. On vous donne notre avis sur les programmes qui ont fait couler beaucoup d'encre dans la presse.
Le mois de septembre touche à sa fin mais on a profité de la pluie pour se plonger dans quelques nouveautés Netflix. On vous donne notre avis sur les programmes qui ont fait couler beaucoup d'encre dans la presse.
Netflix

Elvire Küenzi

« Sous emprise »

Inspiré de l’histoire tragique de l’apnéiste Audrey Mestre, décédée lors d’une plongée dans des circonstances non-élucidées, ce film nous dépeint le parcours et l’histoire d’amour de Roxana et de Pascal. Lui est un mec ténébreux, directif et sombre, elle est jeune, belle et talentueuse. Alors qu’elle quitte Paris pour suivre un cours de plongée, la jeune Roxana rencontre Pascal Gonthier, un apnéiste qui pratique le no-limit et qui deviendra son entraineur.

On peut reprocher au film un certain manque de profondeur dans le jeu des acteurs mais le sujet de l’emprise psychologique et de la violence morale mérite qu’on s’y attarde.

Difficile de s’y plonger au départ mais une fois qu’on s’attache à l’intrigue, on se laisse flotter dans ce monde sous-marin grâce aux paysages et aux images féériques. Le film ne nous laisse pas en apnée mais il permet de relancer les débats actuels concernant les relations toxiques.

« Dahmer - Monstre : L'histoire de Jeffrey Dahmer »

Ryan Murphy, à qui l’on doit de célèbres séries comme « American Horror Story » ou « Ratched » revient avec une nouvelle réalisation. Et quand on connait son penchant pour le gore et l’horrifique, on en frissonne d’avance.

Il nous propose ici de revenir sur le parcours du tueur en série Jeffrey Dahmer, auteur de dix-sept meurtres entre 1978 et 1991. La série ne se contente pas de présenter une suite sanglante d’assassinats (heureusement) mais a choisi de mettre en lumière un versant plus politique de l’histoire : les minorités ethniques victimes de ses meurtres et le passéisme de la police, un manque d’action malgré de nombreux signalements de voisins qui a coûté la vie à des hommes noirs et hispaniques, tous homosexuels et issus d’un quartier pauvre.

C’est l’acteur fétiche de Murphy, Evan Peters, qui prête ses traits à Jeffrey et qui nous offre une interprétation plus que glaçante de ce tueur…

« Devil in Ohio »

Tombée par hasard sur cette série qui se paradait allégrement dans le top 10, je me suis laissée embarquée dans l’histoire mystérieuse de Mae, une jeune femme traumatisée et mutique, retrouvée avec un pentagramme inversé gravé dans son dos. Suzanne, la psychiatre de l’hôpital qui la traite se prend vite d’affection pour elle et va tenter, par tous les moyens possibles, de l’aider et de comprendre ce qui lui est arrivé.

Mais si elle risquait de tout perdre dans cette sombre affaire ?

Pour moi, « Devil in Ohio » a été une jolie découverte et j’ai enchainé les épisodes jusqu’au dernier. L’ambiance énigmatique, la musique qui vous donnera quelques frissons, l’intrigue qui met certes un peu de temps à démarrer mais qui nous prend tout de même dans ses filets, sauront vous séduire et vous faire passer un bon moment de divertissement.

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).