Chronique TV «Unbelievable»: cette incroyable série dont tout le monde parle

D'Elvire Küenzi

4.10.2019

La série «Unbelievable» a été créée par Susannah Grant, Ayelet Waldman et Michael Chabon. Elle compte 8 épisodes d'environ 45 minutes.
La série «Unbelievable» a été créée par Susannah Grant, Ayelet Waldman et Michael Chabon. Elle compte 8 épisodes d'environ 45 minutes.
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La nouvelle série de Netflix se base sur d’incroyables faits réels: l’histoire d’une jeune femme violée... que personne ne croit.

Un masque noir. Un sac à dos. Les mains attachées, un bandeau sur les yeux.

Le viol que décrit Marie Adler à la police fait froid dans le dos. Agressée dans la nuit alors qu’elle dormait, la jeune femme va très vite se rendre compte que son cauchemar vient juste de commencer.

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Confrontée à la police, elle doit répéter maintes et maintes fois le même témoignage, revivre le traumatisme. Son profil cabossé, elle a été ballotée d’une famille d’accueil à une autre, et ses réactions atypiques ne font pas d’elle la victime idéale. De plus, aucun indice n’a été trouvé dans sa chambre. Les conséquences? Son entourage et les enquêteurs remettent sa parole en doute. Pire, ils parviennent à lui faire admettre qu’elle a menti et qu’il n’y a pas eu d’agression. Accusée de fausse déclaration, la pauvre Marie se retrouve même poursuivie par la justice.

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Pourtant, trois ans plus tard, des viols similaires se produisent dans d’autres districts, alertant deux enquêtrices de choc. Des enquêtrices bien décidées à mener l’enquête jusqu’à arrêter le coupable...

Une histoire vraie

Cette mini-série se base sur l’histoire vraie d’une jeune américaine vivant à Seattle, violée en 2008. Deux journalistes, Ken Armstrong et Christian Miller, ont révélé son incroyable histoire dans un article, raflant au passage le célèbre Prix Pulitzer.

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Ce qui m’a particulièrement plu dans «Unbelievable»? La thématique tout d’abord qui sensibilise à une meilleure prise en charge des affaires d’agressions sexuelles et le casting porté par Kaitlyn Dever (Marie Adler) et les deux inspectrices jouées par Merritt Wever (Karen Duvall) et Toni Collette (Grace Rasmussen).

Kaitlyn est formidable dans son rôle de Marie, nous faisant passer par une palette d’émotions allant de la compassion à la colère. L’injustice étant l’un des ressorts les plus forts dans une fiction, on s’attache vite à l’enjeu derrière l’histoire de cette âme blessée. La vérité sera-t-elle rétablie? Marie aura-t-elle enfin droit à une véritable justice?

Les scènes clés de l’intrigue, celles qui demandent de la lenteur et tout le temps nécessaire à leur développement pour éviter la frustration aux téléspectateurs, sont traitées avec brio. On les savoure.

Le couple d’enquêtrices fonctionne à merveille, ce sont deux professionnelles investies qui ne laissent rien au hasard. Même si leur relation colle au cliché attendu: les deux femmes ne s’apprécient pas beaucoup au début, comme chien et chat, puis tissent des liens solides au fur et à mesure de l’enquête. Je les ai beaucoup appréciées, j’ai aimé leur relation, leur caractère, leur complémentarité parfaitement montrée à l’écran.

En bref? J’ai adoré cette série. Elle est profonde. Prenante. Essentielle. Intelligente. Une critique sociale à voir de toute urgence sur Netflix.

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).

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