«Ça vous choque?»Hoshi dénonce une nouvelle fois le harcèlement en ligne dont elle est victime
Covermedia
13.1.2023 - 15:48
Hoshi est victime de cyberharcèlement depuis trois ans. La chanteuse a posté un message poignant sur les réseaux sociaux.
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13.01.2023, 15:48
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Ce jeudi (12 janvier), Hoshi a une nouvelle fois dénoncé le harcèlement en ligne qu’elle subit depuis mars 2020.
En effet, après avoir embrassé une de ses danseuses lors des Victoires de la Musique, la chanteuse est victime de cyberharcèlement, ce qui lui pourrit la vie. La jeune femme de 26 ans a décidé d’interpeller le gouvernement en postant sur Instagram un message fort avec des extraits des insultes homophobes, misogynes mais aussi des menaces de mort qu’elle reçoit régulièrement.
« Vous voyez ça? Ça vous choque? J’en ai reçu des milliers », dénonce-t-elle.
Hoshi explique qu'elle n’arrive plus à vivre « pleinement depuis trois ans ». « J’ai vécu un enfer psychologique et physique: 28 jours d’ITT », rappelle-t-elle également.
L’interprète de Et même après je t’aimerai a également peur de se faire agresser lors de ses concerts et n’est plus jamais sortie seule dans la rue. Un enfer dont sa santé pâtit.
« J’ai perdu 10 kilos, j’ai stressé en permanence et ce stress m’a déclenché des dizaines de fois des crises de Ménière, d’ailleurs depuis ça, je n’a jamais pu dormir paisiblement car j’ai toujours eu peur qu’ils trouvent mon adresse », détaille-t-elle.
Hoshi a même pris la décision de déménager pour ne pas qu’on puisse la trouver.
Après avoir évoqué son triste quotidien, elle a poussé un coup de gueule en interpellant le gouvernement car « en France, on peut menacer les gens, tenir des propos homophobes et sortir librement dans la rue parce que la justice ne fait rien. »
Son avocate lui a annoncé que « sur toutes les personnes retrouvées, une seule sera potentiellement convoquée à un «procès» au mois de juin. » Cette mauvaise nouvelle lui a malheureusement fait perdre la foi en la justice française.
Hoshi a terminé ce post poignant en lançant un appel à l’aide à l’Etat. « Sauvez-nous tant qu’il est encore temps, n’attendez pas que ça finisse mal avant de vous intéresser aux dossiers. La justice manque sûrement de moyens mais j’ai l’impression que l’Etat la laisse mourir », conclue Hoshi.