Le comédien avait en effet signé la lettre ouverte de soutien à Gérard Depardieu parue le jour de Noël dans «Le Figaro». Une signature qu'il n'assume plus désormais, affirmant avoir «signé à la hâte», «sans (se) renseigner».
«J’ai par réflexe d’amitié signé à la hâte, sans me renseigner, oui j’ai signé en oubliant les victimes et le sort de milliers de femmes dans le monde qui souffrent d’un état de fait trop longtemps admis», écrit-il dans «Mediapart».
Et d'ajouter, sans détour: «Ma signature était un autre viol». «Malgré l’amour ou l’admiration que ses amis, sa famille et la famille du cinéma lui portent, nous ne devons pas empêcher la vérité d’éclore. Si l’on a été coupable d’accepter des comportements désormais inacceptables sur les plateaux de cinéma et de théâtre, alors oui je fus coupable», reconnaît-il.
Gérard Depardieu est accusé de viols et agressions sexuelles. Il a aussi été l'objet d'un numéro de «Complément d'enquête» qui dévoile un comportement et des propos extrêmement choquants, sexualisant également une fillette de 10 ans à cheval lors d'un séjour en Corée du Nord filmée par Yann Moix.