Aucune conséquence pour son visa Le prince Harry et la drogue

Le prince Harry a-t-il caché qu'il avait consommé de la drogue lors de son arrivée aux Etats-Unis? Des proches du groupe de réflexion «Heritage Foundation» avaient demandé à consulter le dossier. Leur demande a été rejetée.

«Cela ne m'a pas procuré beaucoup de plaisir ou ne m'a pas rendu particulièrement heureux, comme c'est le cas pour d'autres, mais je me suis senti différent, et c'était mon objectif principal. Ressentir quelque chose. Être différent».

Dans son autobiographie «Spare», parue en janvier dernier, le prince Harry parle ouvertement de sa consommation de drogues. Selon lui, il était un adolescent qui voulait se rebeller contre l'establishment.

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«Bien sûr, j'avais pris de la cocaïne à l'époque. Chez quelqu'un, lors d'un week-end de chasse, ... et depuis, j'en avais consommé un peu plus».

Le prince Harry a laissé entendre qu'il consommait de la marijuana

Dans ses mémoires, Harry a en outre laissé entendre qu'il consommait régulièrement de la marijuana, ce qui est pourtant légal en Californie, où le prince vit aujourd'hui avec sa famille.

Aux Etats-Unis, la procédure standard consiste à demander si le prince a consommé de la drogue lors de sa demande de visa. Si le prince de 39 ans avait dit la vérité, le visa aurait pu lui être refusé. Un mensonge pourrait également avoir des conséquences sur son statut.

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Par la suite, un tribunal américain s'est penché sur la question de savoir si le fils du roi Charles avait également déclaré sa consommation lors de sa demande d'immigration. Des proches du groupe de réflexion «Heritage Foundation» voulaient faire vérifier si le prince avait bénéficié d'un traitement de faveur.

«Le prince Harry est une personnalité importante, mais en fin de compte, il s'agit de la loi américaine sur l'immigration et de s'assurer qu'elle est appliquée de manière juste et égale pour tous», a déclaré Nile Gardiner, le directeur du Margaret Thatcher Center for Freedom de la Heritage Foundation.

Aucun souci à se faire pour son visa

Par la suite, l'Heritage Foundation a également déposé une plainte contre le Department for Homeland Security (DHS), après qu'une demande de liberté d'information a été rejetée l'été dernier.

Bonnes nouvelles pour Harry: le prince n'a pour l'instant pas à se soucier de son visa, comme le rapporte le quotidien britannique «The Telegraph».

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La question de savoir s'il a indiqué sa consommation de drogue sur sa demande d'immigration ne sera pas publiée pour le moment, car il s'agit d'«informations personnelles privées», comme l'indiquent les avocats du DHS.

L'exposé des motifs indique en outre qu'«aucune faute éventuelle du gouvernement ou autre intérêt public ne peut être prouvé» et que l'intérêt du prince Harry en matière de protection des données à l'égard de ces enregistrements prévaudrait. Le fils du roi Charles est certes considéré comme un dignitaire au Royaume-Uni, mais pas aux États-Unis.

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