Il soutient SarkozyMichel Sardou outré: «Ça ne m'a pas plu du tout...»
Covermedia
3.11.2025 - 10:28
Michel Sardou n'a pas caché son désaccord avec l'incarcération de Nicolas Sarkozy dans le cadre du procès libyen. Le chanteur de 78 ans, qui se dit «gaulliste», a révélé à Sept à Huit qu'il avait eu l'ancien président «au téléphone» avant son arrivée à la prison de la Santé.
Michel Sardou est outré par la condamnation de Nicolas Sarkozy.
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03.11.2025, 10:28
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Michel Sardou est outré par la condamnation de Nicolas Sarkozy, incarcéré à la prison de la Santé depuis le 21 octobre (25) après avoir été condamné à cinq ans de prison ferme pour « associations de malfaiteurs» dans le cadre du procès libyen.
L'artiste, proche de l'ancien chef de l'État, n'a pas manqué de lui adresser quelques mots avant le début de sa peine.
« Je l'ai eu au téléphone. J'ai eu un homme qui voulait se battre...» s'est-il rappelé face aux caméras de Sept à Huit, avant de faire un « aveu». «Ça ne m'a pas plu du tout qu'on mette en prison le président de la République. Ça ne se fait pas. Il y en a eu deux avant lui: Louis XVI et Pétain. C'est le troisième.»
Michel Sardou a ressenti de la « peine» pour Nicolas Sarkozy.
« La justice fait son boulot. Qu'elle ait raison ou tort, ça, je ne suis pas compétent, et je ne vais pas me lancer là-dedans. La justice rend justice en son âme et conscience, point final. Mais intérieurement, ça m'a gêné et cela m'a fait de la peine», a-t-il confié. «Je me suis dit: «On est mal barré si on commence à mettre les présidents en prison...»»
Le chanteur des lacs du Connemara a toutefois pris soin de ne pas partager ses sentiments avec le condamné au téléphone. « Je lui ai dit: «Je suis avec toi de tout mon cœur»», a-t-il relaté. « Il m'a dit: «Je vais me battre, t'inquiète pas!» Parce qu'il est très fort pour ça.»
Également soucieux du bien-être de la famille de l'ancien élu, le chanteur de Etre une femme a invité son épouse Carla Bruni, qui est « à 100 mètres en face de chez moi», à venir « dîner» chez lui. « Elle est la bienvenue, je serai toujours là», a-t-il affirmé.
La cour d'appel de Paris examinera la demande de mise en liberté de Nicolas Sarkozy le 10 novembre prochain.