People Amanda Sthers : le cinéma lui va si bien

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1.12.2017 - 14:40

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Amanda Sthers sort son nouveau film cette semaine. L’artiste a confié au Figaro.fr avoir dédié Madame à sa comédienne, Rossy de Palma.

Voilà dix ans que les fans d’Amanda Sthers attendaient le nouveau film de l’auteur touche-à-tout. Ils sont récompensés cette semaine, avec son nouveau long-métrage, Madame.

C'est avec une énergie communicative qu’elle s’est lancée dans le tournage de ce film au casting choc. En effet, à côté d’un Harvey Keitel fabuleux, la cinéaste a fait appel à Rossy de Palma, la comédienne culte découverte chez Pedro Almodovar. Et elle a avoué qu’elle n’aurait jamais fait son film sans elle. « J’ai vraiment écrit le film pour Rossy. Cela faisait longtemps que l’on cherchait un projet à faire ensemble et quand j’ai eu cette idée-là, je me suis dit que c’est vraiment pour elle. C’est du sur-mersure », a-t-elle confié au Figaro.fr.

Cette histoire d’amour pas comme les autres risque de faire parler d’elle, puisqu’en taclant allègrement les codes sociétaux et en s’en moquant ouvertement, Amanda Sthers a signé un film politique aussi engagé que léger et ludique. Et le film s’est déjà fait remarquer par les plus grands ! « C’est un personnage magnifique. Amanda nous a emmenés, tel un capitaine de bateau, pour une belle promenade, a à son tour confié Rossy de Palma. Pedro (Almodovar) a vu le film et il a adoré ! » Et pour cause, Amanda Sthers s’est elle-même inspirée de cinéastes aussi reconnus que talentueux, prouvant que son talent n’avait d’égale qu’une curiosité cinéphilique unique. « Woody Allen est un de mes cinéastes préférés, en tout cas sur l’écriture, a-t-elle expliqué. Sur la forme, j’ai eu des références qui étaient très différentes. L’une d’entre elles était Amore, de Luca Guadagnino. J’avais vraiment envie que le film ne soit pas daté. »

Convaincue qu’aujourd’hui, « le nouveau racisme n’est plus celui de la couleur de peau mais celui du compte en banque », Amanda Sthers, qui vit aujourd’hui à Los Angeles – une ville qui correspond bien à la réalisatrice qui dévore le cinéma à pleines dents – voit néanmoins son film plus comme du « théâtre classique ». Un théâtre des mœurs et de l’humanité que peu savent aujourd’hui mettre en scène comme Amanda Sthers.

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