Actu people Angelina Jolie : sa campagne pour changer la façon dont la justice gère les crimes sexuels

Angelina Jolie demande des modifications majeures aux lois internationales concernant les agressions sexuelles. Comme elle l'a expliqué à Marie-Claire, 37 pays ne condamnent pas les violeurs s'ils sont mariés ou s'ils acceptent d'épouser leurs victimes.

Angelina Jolie est actuellement à la tête d'une campagne des Nations Unies visant à contraindre les dirigeants du monde entier et leurs représentants gouvernementaux à changer la manière dont les crimes sexuels sont gérés d'un point de vue juridique.

« Nos partenaires dans cet effort sont les victimes, les ONG locales et les gouvernements du monde entier ainsi que les forces armées, a déclaré la star à Marie Claire. Nous devons résoudre ce problème de manière globale. Nous devons aller au cœur des abus, apporter des changements et faire pression pour que de nouvelles pratiques et une plus grande responsabilité soient assumées. »

L'actrice et réalisatrice a poursuivi : « Pour prendre un exemple, 37 pays exemptent toujours les auteurs de viol s'ils sont mariés avec leurs victimes ou acceptent de les épouser par la suite. Plus de 60 pays n'incluent pas les victimes masculines dans leur législation sur les violences sexuelles. Nous devons donc changer les lois ainsi que les attitudes. »

« La violence sexuelle dans les conflits est encore un sujet tabou, a ajouté la star de Maléfique. Les victimes féminines et masculines, ainsi que les enfants nés de ce viol, sont souvent traités comme s'ils avaient commis quelque chose de mal. Ils sont rejetés et stigmatisés, tandis que leurs agresseurs restent impunis., a-t-elle déploré. C'est ce qui doit changer et briser le tabou en fait partie. »

Et pour Angelina Jolie, changer les choses commence par un dialogue à la maison. Elle discute ainsi avec ses six enfants de l'importance des droits de l'homme.

« Je ne parle pas seulement à mes filles, je leur parle en présence de leurs frères, a-t-elle expliqué. C'est peut-être la première distinction la plus importante. Ce n'est pas seulement un problème pour les femmes, mais la solution consiste à travailler avec les femmes et les hommes... Non seulement les hommes et les garçons sont aussi victimes de ces crimes, mais ceux qui les commettent ont besoin que d'autres hommes leur rappellent ce que c'est vraiment d'être un homme. »