Actu people Anne Hathaway : pas facile d'improviser dans The Hustle

Anne Hathaway a eu du mal à improviser sur le tournage de son nouveau film The Hustle. Elle a également abordé l'aspect féministe du film dans une interview pour Variety.

Anne Hathaway n'a pas trouvé facile de laisser libre court à son imagination dans The Hustle. L’actrice oscarisée joue le rôle d’une arnaqueuse dans le remake du film de 1988 Le Plus escroc des deux et elle a expliqué que le projet l'avait immédiatement séduite.

Elle a cependant confessé qu'elle avait trouvé tout aussi difficle de camper la Britannique cosmopolite Josephine Chesterfield que de jouer des personnages troublés dans des films au ton plus grave tels que Rachel se marie ou Les Misérables.

« L’improvisation n’est pas mon fort, surtout quand on essaie de garder un accent, a-t-elle expliqué dans une interview pour Variety. Je pensais que ce serait une comédie amusante où je devrais porter beaucoup de tenues et dire des choses très intelligentes sur la façon dont les hommes traitent les femmes, mais finalement j'ai du travailler très dur dans deux domaines qui ne me sont pas naturels. »

La star de 36 ans était également découragée par la perspective d'improviser des scènes avec la comédienne australienne Rebel Wilson, une experte en la matière, qui interprète le rôle de Penny Rust. Pourtant, elle s'est dit satisfaite du résultat final et en particulier de l’aspect féministe du long-métrage.

« Beaucoup de ses escroqueries consistaient simplement à atteindre le niveau de féminité auquel les hommes stupides s'attendaient, a-t-elle expliqué. Cela impliquait de s'attarder sur les pires aspects du regard masculin puis d'en jouer avec des résultats qu'on espérait hilarants. »

Anne Hathaway a ajouté qu'elle s'était fait un devoir de travailler avec des réalisatrices telles que Barbara Kopple, Nancy Meyers et Lone Scherfig au cours de sa carrière.

Et elle estime que le déséquilibre hommes-femmes à Hollywood a considérablement changé.

« À l'époque, on avait l'impression que nos cris n'étaient pas entendus, a-t-elle commenté. Il y avait tellement de mythes nuisibles qui étaient en place. Ça a été tellement gratifiant, ces 18 derniers mois, de voir des gens mettre de côté ces mythes. Les gens progressent vraiment, du moins les gens avec qui je travaille. »