Actu people Bill Cosby fait appel face à Janice Dickinson

CoverMedia

6.6.2018 - 11:19

Source: Covermedia

Bill Cosby demande aux juges de la Cour Suprême américaine de réexaminer la plainte de Janice Dickinson contre lui. Cette dernière le poursuit pour diffamation.

En 2015, Janice Dickinson a porté plainte pour diffamation contre Bill Cosby à cause d'une déclaration de son ancien avocat, Marty Singer, dans laquelle il la traitait de menteuse. L'ancienne top est l'une des premières à avoir accusé publiquement le comédien de l'avoir droguée et violée en 1982.

La Cour a déclaré que Marty Singer avait mal agi dans sa lettre de novembre 2014 publiée par divers médias. Il avait confié à Entertainment Tonight que les allégations de l’ancien mannequin étaient « fabriquées et un mensonge total ». Il l’a aussi accusée de « chercher la publicité pour renforcer sa carrière affaiblie ». Un juge avait déclaré que Janice Dickinson ne pouvait pas inclure Marty Singer dans sa plainte originale et l’affaire avait ensuite été rejetée, mais un juge d’appel lui a accordé la permission de poursuivre Bill Cosby et son avocat, et d’aller de l’avant avec son affaire, en novembre (17).

Bill Cosby a ensuite fait appel mais un juge de la Cour surpême de Californie a rejeté sa demande et il espère à présent que les juges de la Cour Suprême américaine réexamineront son dossier. D’après Deadline, Becky James, l’avocate de Bill Cosby, affirme que le communiqué de Marty Singer est protégé par le Premier Amendement (sur la liberté d’expression) aux États-Unis et que les avocats ne devraient pas avoir à craindre des répercussions juridiques suite à leurs déclarations. L’avocate de l’acteur demande aussi un report de l’audience au 12 juillet (18) afin d’avoir le temps de préparer sa plaidoirie pour l’appel.

Le nouvel appel de Bill Cosby arrive moins de deux mois après avoir été jugé coupable pour avoir drogué et agressé sexuellement Andrea Constand chez lui en Pennsylvanie en 2004. L’acteur de 80 ans, qui a toujours maintenu que leurs rapports étaient consentis, risque jusqu’à 30 ans de prison (10 ans par chef d'inculpation). Le verdict sera prononcé en septembre prochain (18).

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