L'hôpital St Thomas de Londres, le 11 avril 2020 où est hospitalisé le Premier ministre britannique Boris Johnson
Image diffusée par le 10 Downing Street du Premier ministre britannique Boris Johnson, le 3 avril 2020
Coronavirus: Johnson remercie le service de santé britannique à qui il «doit la vie»
L'hôpital St Thomas de Londres, le 11 avril 2020 où est hospitalisé le Premier ministre britannique Boris Johnson
Image diffusée par le 10 Downing Street du Premier ministre britannique Boris Johnson, le 3 avril 2020
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, hospitalisé depuis une semaine à cause du nouveau coronavirus, a remercié dimanche le service public de santé, le NHS, de lui avoir sauvé «la vie».
«Je ne remercierai jamais assez» le personnel du NHS, a insisté M. Johnson, dans sa première déclaration officielle depuis qu'il a été hospitalisé en soins intensifs lundi. «Je leur dois la vie», a-t-il ajouté.
Selon la presse britannique, le dirigeant conservateur de 55 ans, sorti jeudi soir des soins intensifs, se remet à l'hôpital en faisant des sudokus et regardant des films, comme la comédie romantique Love Actually. Sa fiancée de 32 ans, Carrie Symonds, enceinte, lui a envoyé des copies de ses échographies.
«Le Premier ministre continue de faire de bons progrès», s'est réjouie samedi la ministre de l'Intérieur Priti Patel lors de la conférence de presse quotidienne du gouvernement, appelant cependant à ne pas oublier «la gravité de l'urgence nationale» révélée par «les chiffres bruts».
Diagnostiqué positif au Covid-19 fin mars, Boris Johnson est à ce jour le seul chef de gouvernement d'une grande puissance à avoir été contaminé par la virus, qui a fait presque 10.000 morts au Royaume-Uni, un des pays européens les plus durement touchés.
Les remerciements du Premier ministre interviennent alors que le mécontentement gronde au sein du personnel soignant, qui dénonce notamment le manque cruel d'équipement de protection.
Le plus grand syndicats de personnel infirmier, l'Association Royale des Infirmiers (RCN), a conseillé aux soignants de refuser, «en dernier recours», de travailler s'ils faisaient face à un manque grave d'équipements de protection, tout en ayant conscience que cela constituait «une étape difficile à franchir» pour eux.
«Pour le personnel soignant, ça va complètement à l'encontre de leur instinct», a expliqué à l'agence britannique PA un porte-parole du syndicat, «Mais leur sécurité ne doit pas faire l'objet de compromis».
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