Claudine Auger, le 24 février 2001 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris
Sean Connery (James Bond) et Claudine Auger, le 19 février 1965 à Paris
Décès de Claudine Auger, la première James Bond girl «frenchie»
Claudine Auger, le 24 février 2001 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris
Sean Connery (James Bond) et Claudine Auger, le 19 février 1965 à Paris
La comédienne Claudine Auger, qui accéda à une notoriété internationale en devenant la première James Bond girl française dans «Opération tonnerre» en 1965, aux côtés de Sean Connery, est décédée mercredi à l'âge de 78 ans, a annoncé jeudi l'agence Time Art.
Elle s'est éteinte à Paris des suites d'une longue maladie, a indiqué l'agence artistique qui la représentait.
Celle qui a débuté dans de petits rôles aux côtés de Romy Schneider et Alain Delon («Christine» de Pierre Gaspard-Huit – 1958) puis chez Cocteau («Le testament d'Orphée»), est principalement connue pour son rôle dans la franchise James Bond.
Bien avant Léa Seydoux, Eva Green et Carole Bouquet, autres James Bond girl françaises, Claudine Auger a été Domino, qui aide l'agent 007, incarné par Sean Connery, à mettre à mal l'organisation criminelle dirigée par son ancien amant.
La jeune actrice, au grain de beauté sous la lèvre, avait remporté le casting devant notamment Raquel Welch, Faye Dunaway et Julie Christie. Pour elle, face à Sean Connery, le personnage de Domino, initialement italien, était devenu français.
Née en avril 1941, Claudine Auger a commencé sa carrière dans le mannequinat, devenant miss Cinémonde 1957, du nom d'une revue en vogue, puis représentant la France au concours de miss Monde. Elle décrochera le titre de première dauphine en 1958.
En parallèle, cette «reine de beauté» prend des cours de théâtre et après plusieurs petits rôles sur grand écran et sur les planches se fait connaître en France, en 1962 dans «Le masque de fer» avec Jean Marais.
Sans surprise, l'année 1965 marque un tournant avec le rôle de Domino dans le film de Terence Young. Ses apparitions en maillot de bain blanc et noir et en combishort blanc, aux côtés de l'agent 007, entrent dans la légende.
Pour elle, jouer au cinéma dans les aventures de 007 ou «jouer du Molière dirigé par Jean Vilar au TNP» (Théâtre national populaire), c'était «un jeu, la même chose», confiait l'actrice, interrogée à la télévision en 1965.
La suite de sa carrière se déroula principalement en Italie même si on la retrouva par la suite dans de petits rôles dans des films de Jacques Deray comme «L'homme de Marrakech» (1965), «Un peu de soleil dans l'eau froide» (1971), «Flic story» (1975) et «Un papillon sur l'épaule» (1977).
Les meilleures James Bond girls de tous les temps
Les meilleures James Bond girls de tous les temps
L'univers de James Bond, ce sont des destinations exotiques, de superbes voitures de sport — mais surtout de magnifiques James Bond girls, qui succombent toutes au charme de l'espion gentleman. Cette James Bond girl, en particulier, n'a rien perdu de son sex-appeal: Diana Rigg a récemment fêté ses 80 ans…
En 1969, Diana Rigg a joué aux côtés de George Lazenby dans «Au service secret de Sa Majesté». À l'époque, l'actrice avait déjà fait chavirer le cœur de nombreux hommes dans la peau d'Emma Peel, dans la série «Chapeau melon et bottes de cuir». Mais ceux qui pensent que l'actrice a déjà pris sa retraite se trompent lourdement.
Diana Rigg est toujours active devant la caméra. Beaucoup la connaissent pour son rôle dans la série à succès «Game Of Thrones». Elle y a incarné Olenna Tyrell, prête à tout pour mener sa famille au pouvoir. Mais en tant que James Bond girl, elle est loin d'être la seule à avoir fait les yeux doux à l'agent secret.
La qualification de «James Bond girl» est bien trop gentille pour elle: on peut dire que la machiavélique May Day a fait trembler l'agent 007. À la fois assoiffée d'amour et dangereuse, elle est l'adversaire de James Bond dans «Dangereusement vôtre». Pour beaucoup, Grace Jones est la pire James Bond girl de tous les temps. Cependant, elle fait également partie de celles dont on se souvient.
Aucune autre Allemande ne s'est jamais glissée dans la peau d'une James Bond girl: quoi qu'il en soit, les producteurs ne sont pas passés à côté de Karin Dor, l'actrice fétiche d'Edgar Wallace. Dans «On ne vit que deux fois», elle incarne la jolie secrétaire Helga Brandt, qui se révélera pas la suite être un membre de l'organisation criminelle SPECTRE («Numéro 11»). Karin Dor est décédée en novembre 2017. Elle avait 79 ans.
Sylvia Trench est l'une des rares James Bond girls à avoir eu le privilège d'apparaître dans deux films. Elle a été interprétée par l'actrice britannique Eunice Gayson, qui aurait en réalité dû endosser le rôle de Moneypenny. Elle utilisait la formule «Trench, Sylvia Trench» pour se présenter. Alors qu'initialement, il était prévu qu'elle devienne une sorte de compagne permanente pour James Bond, l'idée a été abandonnée au bout de deux films. L'actrice est décédée le 8 juin 2018. Elle avait 90 ans.
Pour «Quantum of Solace», la deuxième apparition de Daniel Craig, souvent critiquée, dans la peau de l'agent secret, les producteurs avaient déniché une des James Bond girls les plus séduisantes de la saga. Mais surprise: l'agent 007 n'a pas eu d'aventure avec l'espionne bolivienne assoiffée de vengeance Camille, jouée par l'actrice française d'origine ukrainienne Olga Kurylenko.
Les auteurs ont une nouvelle fois fait preuve de créativité dans le choix de son nom: Holly Goodhead travaille en tant que physicienne pour le compte de la crapule Hugo Drax, mais est en réalité une agent secret. À la fin du film, elle survit et finit par s'abandonner dans les bras de James Bond (Roger Moore) en apesanteur.
«Jamais plus jamais» est le dernier film de Sean Connery en tant que 007. En guise de cadeau d'adieu, il a pu donner la réplique à une célèbre James Bond girl: c'est la superstar Kim Basinger qui a incarné Domino Petachi. Domino est la compagne de la crapule Largo — James Bond utilise la belle pour arriver jusqu'à lui. À la fin, la jolie blonde change de camp et se retrouve dans une piscine avec 007.
Une brève apparition devenue culte: au début du film, Jill Masterson aide à escroquer la crapule Auric Goldfinger aux cartes. Après avoir été démasquée par James Bond et fait un petit passage par le lit de l'agent, elle subit la vengeance de Goldfinger: son patron fait recouvrir son corps de peinture dorée, ce qui entraîne sa mort par asphyxie. La belle a été interprétée par la Britannique Shirley Eaton.
Peu de femmes ont vraiment compté pour l'agent secret britannique James Bond: le Dr Madeleine Swann (Léa Seydoux), qui apparaît dans le film «Spectre», fait partie de ces privilégiées. C'est à elle que revient la délicate tâche d'expliquer au bourreau des cœurs 007 (Daniel Craig) ce que sont les véritables sentiments.
Dans «Bons baisers de Russie», James Bond (Sean Connery) s'engage corps et âme dans la consolidation des relations russo-américaines. Car il se consacre pleinement à sa camarade Tatiana Romanova, même en dehors de leur mission: ils doivent récupérer une machine de déchiffrement russe volée. À la fin, la jolie Russe, éperdument amoureuse de l'agent 007, lui sauve la vie. Pour l'instant, il s'agit du rôle le plus populaire de l'Italienne Daniela Bianchi.
Elle est jolie comme un cœur, mais quelque peu maladroite: dans «L'Homme au pistolet d'or», l'employée des services secrets Mary Goodnight n'est pas d'une grande aide pour James Bond. Au contraire. Heureusement, la jolie agente se rattrape sous les draps. C'est Britt Ekland, l'ex-femme de Peters Sellers, qui a incarné cette James Bond girl au nom particulièrement bien choisi.
Une relation bilatérale du plus bel effet: dans «L'Espion qui m'aimait», pour le bien de l'humanité, James Bond (Roger Moore) et sa collègue russe Anya Amasova entament une liaison professionnelle dans laquelle ils se plongent avec passion le soir venu. C'est l'actrice américaine Barbara Bach, la future épouse de l'ancien batteur des Beatles Ringo Starr, qui a incarné la belle espionne soviétique.
Une seule James Bond girl a eu l'honneur de figurer dans le titre du film: Octopussy, incarnée par le mannequin suédois Maud Adams. Octopussy est une directrice de cirque particulièrement entreprenante dont le véritable métier est le trafic d'œuvres d'art. Dans le film, elle s'allie avec James Bond (Roger Moore) pour combattre la crapule Kamal Khan. À la fin, les deux personnages roucoulent sur un yacht en Inde.
En réalité, c'est Ornella Muti qui était pressentie pour ce rôle. Mais elle a refusé. C'est donc Carole Bouquet qui a assumé cette tâche. Dans «Rien que pour vos yeux», elle incarne la jeune Melina Havelock, un personnage particulier à bien des égards: elle se range d'emblée du côté de James Bond et souhaite venger la mort de ses parents. Au cours du film, elle éveille chez l'agent secret non seulement des sentiments érotiques, mais également un instinct protecteur et paternel.
Voilà ce qui arrive quand on couche avec le mauvais garçon... Lors de sa première nuit d'amour avec James Bond (Roger Moore), Solitaire perd non seulement sa virginité, mais également ses dons de voyance. Cette beauté mystérieuse a été incarnée par Jane Seymour, une des actrices les plus populaires à avoir endossé le rôle d'une James Bond girl dans le film «Vivre et laisser mourir».
Une scène particulièrement érotique: dans le rôle de l'espionne américaine Jinx, Halle Berry a non seulement fait tourner la tête de James Bond (Pierce Brosnan), mais également de tous les téléspectateurs. Son apparition sur la plage en bikini était bien évidemment un hommage à la scène jouée par Ursula Andress dans «James Bond 007 contre Dr No» 40 ans plus tôt.
Teresa Di Vicenzo, interprétée par Diana Rigg, est la seule femme avec qui James Bond (ici, George Lazenby) a jamais été marié. Ils se rencontrent alors que la belle cherche à se suicider. Après l'avoir empêchée de commettre le pire, l'agent 007 tombe amoureux d'elle et les deux tourtereaux planifient même leur avenir ensemble. Cependant, Teresa finira par être abattue par Irma Bunt, une des sbires de la crapule Ernst Stavro Blofeld. Plusieurs années plus tard, James Bond se recueillera sur sa tombe dans «Rien que pour vos yeux»…
La première à avoir exploité le faible de James Bond pour le sexe féminin dans son intérêt n'est autre que Sophie Marceau, alias la très calculatrice Elektra King dans «Le monde ne suffit pas»: l'agent secret (Pierce Brosnan), épris de la belle, ne se rend pas compte qu'elle est en fait en couple avec son rival. Et on peut le comprendre…
Dans «Goldfinger», où la James Bond girl n'est autre que la pilote Pussy Galore, jouée par Honor Blackman, James Bond (Sean Connery) coopère pour la première fois d'égal à égal avec une femme. Elle met du temps avant de succomber au charme de l'agent et l'aide finalement à déjouer le plan perfide de Goldfinger. Pussy Galore fait partie des femmes à avoir eu l'honneur de passer la fin d'un film avec l'agent. Et James Bond lui témoigne alors un intérêt particulièrement marqué.
Un amour qui a tout changé: dans «Casino Royale», James Bond succombe au charme de la ténébreuse Vesper Lynd. Cependant, alors qu'on la fait chanter, elle est contrainte d'abandonner son grand amour. Avant même qu'il puisse s'exiler avec elle et démarrer une vie sans missions, Vesper se suicide, rongée par le désespoir et la culpabilité. C'est l'actrice Eva Green qui l'a incarnée.
En 1962, dans «James Bond 007 contre Dr No», Ursula Andress n'a pas fait que rendre ses lettres de noblesse au bikini. En tant que première James Bond girl de la saga, elle reste l'incarnation parfaite de la James Bond girl. Honey Ryder est une ramasseuse de coquillages naïve, fragile, mais également finaude qui ne manque pas d'atouts.
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