Enchères Des reliques d'Hollywood aux enchères

ATS

29.8.2019 - 03:05

Casque et masque de Dark Vador dans «L'Empire contre-attaque», robe du «Magicien d'Oz» et chemise de nuit portée par Marilyn Monroe font partie des centaines de reliques liées à l'histoire de Hollywood. Elles seront mises aux enchères près de Los Angeles en septembre.

D'après les organisateurs de la vente, il n'existe que quelques exemplaires du casque de Dark Vador porté par l'acteur David Prowse, qui incarnait l'ennemi juré – et le père – de Luke Skywalker dans la première trilogie de «Star Wars».

Ce «Graal» des objets de science-fiction «est estimé dans le catalogue entre 250 000 et 400 000 dollars, et on ne peut jamais savoir à combien quelque chose va partir avant le dernier coup de marteau; ça pourrait bien dépasser cela», affirme Zach Pogemiller, de la maison de vente Profiles in History. «"Star Wars" est toujours populaire. Ça n'a jamais été aussi à la mode qu'en ce moment, avec la série qui se poursuit», souligne-t-il.

Un millier de lots

Baptisée «Icônes et légendes de Hollywood», la vente se déroule les 25 et 26 septembre, avec près d'un millier de lots qui devraient représenter au total plus de dix millions de dollars. Les amateurs y trouveront des souvenirs allant du cinéma muet à l'époque contemporaine, en passant par l'«âge d'or» des films hollywoodiens.

Parmi les lots les plus emblématiques figure une robe noire et blanche portée par Dorothy dans «Le Magicien d'Oz» en 1939 (plus précisément par la doublure de Judy Garland, Barbara Koshay), qui pourrait atteindre 500 000 dollars.

Encore plus rare et kitsch, un prototype de véhicule lunaire volé par Sean Connery/James Bond dans «Les diamants sont éternels» est estimé jusqu'à 600 000 dollars.

«Notre histoire culturelle»

Le catalogue renferme également des costumes portés par Leonardo DiCaprio et Kate Winslet dans «Titanic», les lunettes de Daniel Radcliffe dans «Harry Potter à l'école des sorciers» ou encore la carcasse de la célèbre voiture DeLorean fracassée par un train dans «Retour vers le Futur 2».

«On entend toujours des histoires sur la façon dont certains employés de studios ont sauvé des pièces uniques de la poubelle», dit Zach Pogemiller.

«C'est incroyable que, jusqu'à encore relativement récemment, les gens n'aient pas eu la présence d'esprit de sauvegarder tous ces objets qui font partie de notre histoire culturelle», estime-t-il.

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