Actu people Deux femmes exclues d'un comedy club après avoir confronté Harvey Weinstein

Harvey Weinstein a été pris à partie lors d'une soirée dans un comedy club de New York. Dans un post partagé sur Facebook, une spectatrice a expliqué pourquoi elle s'est sentie obligée d'attaquer le producteur.

Deux femmes ont été escortées à l'extérieur d'une performance pour de jeunes acteurs à New York après avoir violemment confronté Harvey Weinstein. Le producteur déchu, qui fait face à de nombreuses allégations de viol et d'agression sexuelle, était dans le public pour un événement de The Actor's Hour, qui permet à de jeunes artistes de monter sur scène pour montrer leur talent.

Lorsqu'elle a aperçu Harvey Weinstein dans la salle, la comédienne Kelly Bachman, qui a elle-même été victime de viol, a décidé pendant sa performance d'évoquer sa présence. « Je ne savais pas qu'il fallait venir avec notre propre bombe de gaz lacrymogène et sifflet anti-viol », a-t-elle lancé.

Un autre membre du public, Zoe Stuckless, a, quant à elle, voulu s'adresser directement à Harvey Weinstein pendant une pause. La jeune femme est entrée dans une colère noire, à tel point que la sécurité lui a demandé de quitter les lieux. « J'ai pensé à toutes les voix qui ont été rendues silencieuses pendant tellement d'années. J'ai pensé aux artistes, aux femmes, qui ont été paralysées par la même peur que celle que je ressentais, entourée par des collègues intimidées par une culture de silence et de passivité. Cette pièce était un microcosme de toute la communauté », a-t-elle posté à propos de la confrontation sur Facebook.

Un porte-parole d'Harvey Weinstein a déclaré à Variety après l'incident : « Harvey Weinstein était de sortie avec ses amis pour profiter de la musique et trouver un peu de sérénité dans sa vie, qui a été bouleversée. Cette scène n'était pas justifiée, absolument incorrecte et un exemple de la manière dont la procédure judiciaire est écrasée par le public ».

Harvey Weinstein, de son coté, a déclaré qu'il était ouvert au débat. « Nous devrions offrir la courtoisie de partager ses opinions et d'être entendu, ou même d'obtenir des réponses. Je suis heureux que nous ayons encore ces droits-là », a-t-il ajouté dans le même communiqué.

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