Confidences Endométriose: le calvaire de Lorie Pester

CoverMedia

25.3.2019 - 16:06

Lorie Pester a révélé il y a peu qu’elle souffrait d’endométriose. Elle a décidé de raconter son combat contre la maladie plus en détails dans «Sept à Huit».

Lorie Pester a décidé de raconter publiquement son combat contre l’endométriose, une maladie dont elle souffre, comme une femme sur dix, et qui est toujours difficile à diagnostiquer aujourd’hui. C’est dans la rubrique Le Portrait de la semaine de «Sept à Huit» qu’elle est revenue sur son combat.

La chanteuse et actrice a expliqué que, lors de ses menstruations, «pendant deux jours», elle était «obligée de rester au lit avec des anti-douleurs et une bouillotte sur le ventre». «Je ne pouvais pas sortir du lit. J’avais l’impression qu’on me tordait le ventre avec des coups de couteau dedans et que la douleur se propageait vraiment partout», a-t-elle détaillé.

«Très souvent, il faut sept ans pour diagnostiquer cette maladie»

Ce n’est qu’il y a deux ans que la star de 36 ans a été diagnostiquée, après une grossesse extra-utérine. «Très souvent, il faut sept ans pour diagnostiquer cette maladie. C’est énorme!», confie-t-elle.

L’endométriose se manifeste par la présence de tissu utérin en dehors de la cavité utérine et provoque la stérilité chez les femmes. Pour garder une chance de tomber enceinte, Lorie Pester a été obligée de partir en Espagne pour fait congeler ses ovocytes, la pratique étant très limitée en France. C’est pour cela que la jeune femme a demandé à être reçue par la ministre française des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, qui lui a accordé un entretien, afin de demander la possibilité à toutes les femmes de congeler leurs ovocytes en France, et pas seulement à celles qui ont les moyens de se rendre à l’étranger.

Une demande qui, pour l’instant, n’a pas abouti et qui entre dans le cadre de la révision de la loi bioéthique. Une loi qui porte également sur la PMA (procréation médicalement assistée) pour les couples de même sexe qui fait beaucoup débat en France, notamment de la part des conservateurs qui s’y opposent. Le gouvernement Macron a déclaré vouloir «prendre son temps» avant de se prononcer.

Source: Covermedia

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