Actu people Franck Dubosc rejoint les «Gilets Jaunes»

CoverMedia

28.11.2018 - 16:07

Source: Covermedia

Franck Dubosc a annoncé sur Facebook son soutien aux «Gilets Jaunes». L’acteur a également déclaré qu’il allait «en parler aux copains».

Si Cyril Hanouna s’est proposé d’être le porte-voix des «Gilets Jaunes», Franck Dubosc va plus loin en annonçant qu’il partage leur combat. «Message aux gilets jaunes et à vous tous qui souffrez. Il faut que l’on soit avec vous, nous les favorisés. Il faut qu’on trouve quelque chose. J’en parle aux copains», a-t-il lancé sur son compte Facebook officiel.

Les «copains» célèbres (et/ou fortunés) commencent peu à peu à se faire connaître depuis le début du mouvement qui dure depuis une dizaine de jours maintenant. Kaaris a posté une photo de lui sur Instagram avec un de ces fameux gilets jaunes, rendus obligatoires dans les véhicules par Nicolas Sarkozy lorsqu’il était Président de la République Française et dont se sont emparés les contestataires pour en faire le symbole de leur mécontentement face à la hausse du prix du diesel. En légende, il ne s’est pas départi de son langage fleuri. «Monsieur l’agent, je t’enfonce le triangle et le gilet fluo», a-t-il écrit, en référence à son couplet dans la chanson de Booba, Kalash.

Le comédien Arnaud Ducret a également apporté son soutien au mouvement qui, depuis, manifeste contre la hausse du coût de la vie en général et va jusqu’à demander la démission d’Emmanuel Macron et la dissolution de l’Assemblée nationale. «Je vous soutiens les gilets jaunes. Je suis avec vous. Que ce soit les Dom-Tom, la métropole, on est tous ensemble dans la même galère: on en a marre de casquer comme des porcs», a-t-il expliqué sur Facebook après avoir dû annuler sa venue à La Réunion où le mouvement est très suivi et contre lequel Emmanuel Macron a envoyé des militaires en renfort en plus d’avoir instauré un couvre-feu (ce qui n’a pas été le cas dans l’Hexagone). Le député de La Réunion Jean-Hugues Ratenon (La France Insoumise) a par ailleurs dénoncé les décisions du Président de la République à l’encontre des habitants de l’île, en affirmant qu’il s’agissait d’une «politique coloniale» et en brandissant un gilet jaune en pleine Assemblée, provoquant une suspension d’audience.

Parmi les autres revendications des «Gilets Jaunes» revient de façon très appuyée le retour de l’ISF (impôt sur la fortune) qu’Emmanuel Macron a supprimé au début de son mandat et qui touchait environ 350.000 foyers dont le patrimoine dépassait 1,3 million d’euros. Cet impôt, qui avait rapporté près de 5 milliards d’euros en 2016, a été remplacé par l'IFI, qui ne prend en compte que le patrimoine immobilier, et concerne désormais 150.000 personnes. Dans un article mis à jour le 2 août dernier (18), le site des Echos explique que «le gouvernement prévoit d’engranger 850 millions d’euros de recettes via le nouveau dispositif, soit 3,2 milliards de moins que ce que rapportait l’ISF». Le Premier Ministre, Edouard Philippe, avait déclaré à Libération le 4 octobre 2017 que «en 15 ans d’ISF, on a fait partir 10.000 contribuables représentant globalement 35 milliards de capital». Il est encore trop tôt pour savoir si le choix d’Emmanuel Macron a fait revenir les contribuables les plus aisés et surtout leurs capitaux et investissements potentiels, mais les «Gilets Jaunes», qui dénoncent également l’augmentation de la CGS, n’ont pas l’air de vouloir attendre les retombées du ruissellement promis par le palais de l’Elysée.

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