Actu people Gwyneth Paltrow prédit la démocratisation des psychotropes

Gwyneth Paltrow est convaincue que l’usage de psychotropes va se démocratiser et permettre un plus grand bien-être. C’est en tout cas ce qu’a prédit l’actrice lors d’un entretien accordé au New York Times.

Gwyneth Paltrow est convaincue que l’usage de psychotropes va devenir mainstream. L’actrice, qui n'en est pas à sa première prophétie, comme lorsqu’elle avait prédit le succès du sel rose de l’Himalaya, a une nouvelle fois joué la Pythie lors d’un entretien accordé au New York Times.

Venue annoncer l’arrivée d’une nouvelle ère plus ouverte aux drogues psychédéliques, la femme d’affaires n’a pas non plus manqué de s’épancher sur la croissance insolente de sa marque Goop dont la rentabilité peut sembler aussi « cosmique » que le discours de l’actrice. « Je pense que la façon dont les psychotropes affectent la santé physique et mentale aussi bien que l’addiction va devenir mainstream, a-t-elle affirmé. Il y a indéniablement des liens entre cet état et le fait d’être connecté à quelque autre univers cosmique ou quelque chose comme ça. Comment évolue-t-on ? Quel est le prochain stade de la culture en ce qui concerne la façon dont nous pensons les choses ? Le degré d’ouverture avec lequel nous pensons les choses et les acceptons ? Qu’en est-il de l’ibogaïne, cet arbuste qui pousse au Gabon ? »

L’ibogaïne est une plante aux vertus psychotropes utilisée au Gabon a des fins médicales et rituelles, mais on l’utilise également dans certains pays pour traiter l’addiction aux opiacés. Si la substance est évidemment prohibée au Etats-Unis, Gwyneth Paltrow a pris les devants et démarré une subtile campagne de lobbying via son fameux site Goop. On y trouve une interview du Dr Deborah Mash de l’Université de Miami ventant les vertus curatives de cette plante dans le traitement des addictions.

Pour autant, la gourou du bien-être devenue maintenant prophète des substances psychotropes affirme ne jamais avoir tenté elle-même l’expérience. Trop effrayant assure-t-elle.