Harvey Weinstein est à nouveau poursuivi par une productrice. D’après Variety, Alexandra Canosa réclame au nabab déchu 10 millions de dollars pour harcèlement, intimidation et violence.
Une nouvelle machine judiciaire s’est mise en marche pour Harvey Weinstein et la Weinstein Company qui sont désormais touchés par un procès qui pourrait leur coûter 10 millions de dollars (8,4 millions d’euros). C’est Alexandra Canosa, une ancienne productrice associée de la série Marco Polo – diffusée par Netflix – qui les poursuit pour « harcèlement et intimidation sexuelles, abus moral, et coups et blessures » sans avoir donné plus de détails pour le moment.
« Les événements et actions incriminées se sont déroulés dans le cadre du travail de la plaintive pour Harvey Weinstein et la Weinstein Company, peut-on lire dans la déposition reçue mercredi par le tribunal de New York. Entre autres comportements problématiques, qui se sont déroulés jusqu’à septembre 2017, Harvey Weinstein a menacé la plaintive et lui a clairement fait comprendre que si elle refusait ses avances ou si elle dévoilait sa conduite, il y aurait des conséquences et qu’elle serait notamment humiliée, qu’elle perdrait son travail et qu’elle serait dans l’incapacité de travailler dans l’industrie. La Weinstein Company et ses responsables connaissaient ou auraient dû connaître les agissements de Harvey Weinstein, et ils n’ont rien fait pour les corriger. »
Alexandra Canosa demande une réparation financière, une punition exemplaire et le remboursement de ses frais d’avocat. D’après Variety, il s’agit du septième procès mené à l’encontre de Harvey Weinstein actuellement. Au début du mois de décembre, ce sont six femmes qui ont accusé le producteur et ses anciens associés. D’après elles, Harvey Weinstein aurait utilisé des méthodes criminelles pour couvrir ses méfaits – qu’il s’agisse de recours à la violence ou de son comportement sexuel – avec l’aide des responsables de Miramax et de la Weinstein Company.
Depuis le mois d’octobre, Harvey Weinstein s’est fait accuser de viol et de harcèlement par plus de 80 femmes mais il a démenti toute forme de relation sexuelle non consentie. Il s’est fait renvoyer de la Weinstein Company après deux articles publiés respectivement par le New York Times et le New Yorker qui le décrivaient, preuves et témoignages à l’appui, comme un prédateur sexuel.
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