People James Franco retourne dans The Deuce malgré les allégations d’inconduite sexuelle

James Franco repart pour une deuxième saison avec The Deuce, bien qu’il soit accusé d’inconduite sexuelle. Interrogé par Variety, le créateur de la série David Simon a affirmé que personne ne s’était plaint de lui sur le tournage.

Dans la série The Deuce, James Franco incarne les rôles de Vincent et Frankie Martino, deux frères jumeaux qui se retrouvent impliqués dans la prostitution à New York dans les années 70 et se retrouvent plongés dans le monde souterrain de la pornographie. L’acteur de 39 ans a également réalisé des épisodes de la série qui est diffusée sur HBO. Néanmoins, sa participation dans la deuxième saison de The Deuce, a été remise en question depuis que cinq femmes l’ont accusé d’inconduite sexuelle et d’abus de pouvoir le mois dernier (janvier 18).

À l’occasion des Writers' Guild Awards, ce dimanche (11 février 18), Megan Abbott, scénariste sur la série, a confié à Entertainment Tonight que James Franco continuerait à jouer dedans, en ajoutant que « bien entendu », il serait de retour. Suite aux allégations à l’encontre de James Franco, le créateur de la série David Simon a expliqué à Variety qu’il examinait les accusations contre l’acteur, mais qu’il n’avait pas reçu de plaintes à son égard sur le tournage de The Deuce. « Je le lis comme tout le monde, j’essaye de discerner ce qui est ou ce qui n’est pas, a-t-il expliqué. Personnellement, je peux seulement parler en connaissance de cause pour The Deuce. J’ai vérifié avec mes amis producteurs et d’autres employés. Nous n’avons ni plaignants, ni plaintes, ni eu vent d’un incident quelconque concernant M. Franco. »

Parmi les plaintes contre l’acteur, il est accusé d’avoir enlevé les protections en plastique couvrant les parties intimes des actrices lors d’une scène simulée de sexe oral dans le film non paru, The Long Home.

En faisant la promotion de la série, qui évoque l’exploitation des femmes dans la prostitution et l’émergence de l’industrie du porno dans les années 70, David Simon a confié considérer que l’accès au porno toujours en augmentation avait multiplié la misogynie. « Vous pensez qu’on est meilleur ou pire de nos jours, quand un gamin de 12 ans peut accéder en quelques clics à l’intégralité de la sexualité humaine jusqu’au moindre fantasme misogyne, pouvant nourrir le cerveau d’un garçon de 12 ans ? Ce n’est probablement pas une bonne chose », a-t-il commenté au Guardian.