Actu people Jules-Edouard Moustic arrête Groland

On avait constaté la disparition de Jules-Edouard Moustic de l’émission qu’il présentait pourtant depuis des décennies sur Canal +. Et pour cause, le présentateur a dit au revoir à Groland pour des raisons qu’il a confiées à Puremedias.

Il n’avait pas échappé au public de Groland, fidèle à l’émission depuis son lancement sur Canal + en 1992, que Jules-Edouard Moustic avait disparu. Absent pour la rentrée de l’émission, le présentateur historique du programme satirique a en effet tiré sa révérence pendant l’été, et depuis les rumeurs courent sur les raisons de ce départ.

Le Canard Enchaîné révèle notamment cette semaine que Jules-Edouard Moustic, de son vrai nom Christian Borde, avait été ni plus ni moins « liquidé » par le groupe Bolloré. Mieux encore, il aurait attaqué la chaîne au Prud’hommes, et, faisant valoir des CDD à répétition, serait arrivé à un accord avec le groupe qui lui aurait versé 300,000 euros.

Interrogé par Puremedias, le présentateur a tenu à rétablir la vérité sur son départ. En réalité, il a tout bonnement décidé de partir de son plein gré, et ce, en grande partie à cause du décès de son acolyte Christophe Salengro, le Président de la Présipauté, l’an passé. « Je suis parti car j’étais fatigué et j’ai perdu plusieurs potes, dont Christophe, et je me suis dit qu’il fallait que je profite de la vie puisque je suis le plus âgé de la bande, a-t-il confié. J’en ai parlé aux copains avant de partir, ils ont très bien compris. Cela faisait deux ans que ça couvait. »

Concernant le passage par les Prud’hommes, il y a du vrai et du moins vrai. Si Christian Borde a effectivement eu à négocier avec la chaîne pour son départ, tout le monde est parti en bons termes. Et pour ce qui en est de la somme de 300.000 euros, tout ce qu’il peut dire, close de confidentialité oblige, c’est que « ce montant n’est pas le bon ». Le présentateur a également tenu à défendre Vincent Bolloré, cible désignée de l’article du Canard Enchaîné, rappelant que Groland n’avait jamais fait l’objet de la moindre censure. « Le point sur lequel je veux vraiment insister c’est que Vincent Bolloré nous a toujours foutu une paix royale à Groland », a-t-il insisté.