Actu people Kanye West dénonce la façon dont les maladies mentales sont traitées

Kanye West est déterminé à se battre pour améliorer les soins prodigués aux personnes dont l'état psychologique est fragile. Dans une interview pour l'émission My Next Guest Needs no Introduction, sur Netflix, il a affirmé que les médecins traitant les problèmes de santé mentale aggravent souvent les choses pour leurs patients.

Kanye West veut améliorer les choses pour les personnes souffrant de problèmes de santé mentale. Le rappeur a été diagnostiqué bipolaire il y a deux ans et a traversé une phase difficile fin 2017, qui l'a contraint à annuler plusieurs dates de sa tournée. Il se sent aujourd'hui mieux et a décidé de ne plus prendre de médicaments depuis neuf mois.

Suite à son expérience personnelle, il souhaite que le personnel médical traite mieux les personnes mentalement instables. « Quand vous êtes dans cet état, vous êtes hyper paranoïaque à propos de tout, a-t-il confié à David Letterman lors de la deuxième saison de l'émission My Next Guest Needs no Introduction sur Netflix. Tout le monde est un acteur, tout est une conspiration... Vous avez l'impression que le gouvernement vous met des puces dans la tête, que vous êtes enregistré. Vous ressentez toutes ces choses. »

« Il y a ce moment où vous avez l'impression que tout le monde veut vous tuer, vous ne faites pratiquement confiance à personne et il y a cet instant où ils vous menottent, ils vous droguent, ils vous mettent sur un lit, puis ils vous séparent de tous ceux que vous connaissez, a ajouté Kanye West. Ils ne font pas ça aux femmes enceintes. C’est quelque chose que je suis si heureux d’avoir vécu moi-même, alors je peux commencer à changer les choses… Lorsque vous êtes dans cet état, vous devez avoir quelqu'un en qui vous avez confiance. C'est cruel et primitif de faire ça. »

Le chanteur de Stronger a également expliqué comment il se sent lorsque son trouble le place dans un état psychologique particulier. « Je ressens une connexion accrue avec l'univers lorsque ça monte, a-t-il indiqué. C'est un problème de santé fortement stigmatisé et les gens sont autorisés à en dire tout ce qu'ils veulent. C’est comme si vous aviez un cerveau foulé, comme on a une cheville foulée. Quand quelqu'un a une cheville foulée, vous n'allez pas le pousser sur sa cheville. Pour nous, quand notre cerveau est sur le point de se fouler, les gens font tout pour que ce soit pire. »