Actu people L'avocat de Roman Polanski fait une mise au point

CoverMedia

11.3.2020 - 16:38

Roman Polanski at a court hearing in Krakow

Featuring: Roman Polanski
Where: Krakow, Poland
When: 22 Sep 2015
Credit: Newspix.pl /WENN.com

**Not available for publication in Poland**
Roman Polanski at a court hearing in Krakow Featuring: Roman Polanski Where: Krakow, Poland When: 22 Sep 2015 Credit: Newspix.pl /WENN.com **Not available for publication in Poland**
Source: Newspix.pl /WENN.com

Hervé Témine, l'avocat de Roman Polanski, a tenu à évoquer certains faits concernant l'affaire reprochée à son client, lors de son passage dans Quotidien. Le cinéaste est toujours au cœur de la polémique à cause de sa condamnation pour agression sexuelle sur mineure de 1977.

Roman Polanski a purgé sa peine. C'est ce qu'est venu dire son avocat, Hervé Témine, sur le plateau de Quotidien. « Je veux rétablir la réalité de ce qui est reproché aujourd'hui à Roman Polanski », entame-t-il.

Comme il le rappelle, le réalisateur a en effet purgé sa peine « au sens de l'accord qui avait été pris entre toutes les parties » aux Etats-Unis. Le cinéaste devait en effet effectuer 90 jours de prison pour rapports sexuels illicites avec une mineure, et a été libéré pour conduite exemplaire au bout de quarante-deux. Ce n'est que par la suite, explique l'avocat, que le juge a rompu l'accord, à cause de « la pression médiatique », condamnant le réalisateur à une peine indéterminée, officieusement des quarante-huit jours restant de sa peine originale, mais pouvant aller jusqu'à cinquante ans. Suite à quoi Roman Polanski a fui en Europe, avant d'être des années plus tard assigné en résidence en Suisse pour au final être laissé libre, bien que toujours recherché en Amérique.

Face aux accusations de viol menées pour douze femmes, l'avocat se fait plus dur. « Ce sont des victimes et des femmes qui n'existent pas, sorties de mails dont la régularité est totalement contestable. Ça n'est pas sur un plan médiatique qu'on peut répondre à des accusations publiques », ajoute-t-il, précisant que sur ce sujet, aucune enquête n'est en cours sur son client. Selon lui, le droit de prescription ainsi que la présomption d'innocence sont des droits fondamentaux qu'il convient de ne pas oublier.

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