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Le monde de la culture rend hommage à Anne Sylvestre

La dernière surprise d’Anne Sylvestre ne fait pas plaisir! En tirant sa révérence à 86 ans alors qu’elle préparait un nouveau spectacle, la chanteuse-autrice-compositrice laisse le monde de la musique orphelin, qui lui rend des hommages émus sur les réseaux sociaux, la radio et la presse.
L’annonce le 1er décembre de la disparition brutale d’Anne Sylvestre qui se préparait à remonter sur scène en janvier prochain, a bouleversé toutes les générations, et les hommages sont nombreux qui célèbrent le talent de la dernière grande dame de la chanson française. Vincent Delerm, la Grande Sophie, Aldebert, Augustin Trapenard, ou encore la maire de Paris Anne Hidalgo sont parmi les premiers à avoir exprimé leur profonde tristesse par des messages sur les réseaux sociaux.
«Anne Sylvestre nous a quittés mais ses textes engagés, drôles, écorchés resteront gravés à jamais», a notamment posté Augustin Trapenard sur Twitter. «Anne Sylvestre était une grande artiste, une poétesse engagée et féministe. Avec sa liberté de ton, elle savait parler aux gens, aux tout petits comme aux plus grands. Ses chansons font partie de notre patrimoine. Bref, de nos vies. Pensées émues à sa famille et ses proches», a quant à elle postée la maire de Paris, Anne Hidalgo. «Quand il y a tant de choses à dire, il vaut mieux simplement dire merci. Merci Anne, pour tout. Nous t’aimions tant», a pour sa part posté Vincent Delerm sur Instagram.
L’autrice et chanteuse de la merveilleuse chanson «Les Gens qui doutent» aurait aussi pu mesurer l’étendue du vide qu’elle laisse derrière elle aux nombreux articles élogieux et interventions sur les ondes que sa mort d’un AVC à 86 ans, le 30 novembre, a suscités. Pour tous, elle était éternelle, qu’ils l’aient découverte dans la discothèque de leurs parents ou grands-parents, par des chansons reprises en chœur dans des manifestations féministes ou par le biais des Fabulettes, ces chansons qu’elle avait commencé à créer pour sa première fille, histoire de lui donner très jeune le goût des textes et de la musique.
Cette «sorcière comme les autres», peintre subtile de l’évolution du monde depuis 1962 avec ses mots délicats ou très précis, et parfois avec beaucoup d’humour, vivait loin des médias et du monde du show-business, mais elle était en prise directe avec les grandes questions qui ont traversé son époque, le couple, la vieillesse, l’écologie, les enfants, et, surtout, le féminisme. Si jamais elle ne fut une militante au sens actif du terme, c’est ce mot de «féministe» qu’elle choisissait pour se définir, récemment encore, dans un entretien avec Le Monde.
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