(Cover) - FR Showbiz - Stephen King est accusé de causer des pertes d’emploi chez les clowns américains, à cause du remake de Ça. Le film d’horreur, adapté de sa nouvelle éponyme, suit sept enfants terrorisés par un clown dansant, joué par Bill Skarsgard.
Mais de vrais clowns accusent le film de leur faire perdre des contrats à cause de la coulrophobie, la phobie des clowns.
« Certains d’entre nous avaient des kermesses d’écoles ou des attractions dans des bibliothèques de programmées qui ont été annulées, a dit Pam Moody, présidente de l’association mondiale des clowns (AMC) au Hollywood reporter. C’est vraiment malheureux. Le public auquel on tente de donner un message positif et important ne peut pas le recevoir. »
Elle ajoute que selon elle, les sentiments anti-clowns ont débuté avec le personnage de Stephen King, et que l’industrie a pris un sacré coup avec l’émergence des clowns effrayants.
Le métier de clown a aussi été touché par la vague de « clowns tueurs » qui a commencé aux Etats-Unis en août 2016.
« Ils sont différents des gens normaux. Ce sont des gens costumés. Mais personne ne choisit le Père Noel, car cela ferait du mal au marché du jouet. Cela détruirait Noel pour tout le monde », soupire Moody.
Pour préparer les clowns professionnels à l’arrivée du film, l’AMC a écrit un dossier de presse, qui explique que « l’art du clown est quelque chose qui doit être chéri », et que le clown de Ça doit être vue comme un « personnage fantastique et non un vrai clown ».
Une bande annonce pour le film est sortie en avril, et Stephen King n’était pas vraiment touché par la cause des clowns : « Les clowns m’en veulent. Désolé, la plupart d’entre eux est chouette. Mais les enfants ont toujours eu peur des clowns. On ne tire pas sur le messager », a-t-il tweeté.
Cover Media
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