Actu people Lily Allen raconte les menaces dont elle a été l'objet après sa visite à Calais

CoverMedia

26.9.2018 - 13:11

Source: Covermedia

Lily Allen avait visité la jungle de Calais en 2017 et sa rencontre avec une jeune migrant avait fait scandale à l'époque. Dans son autobiographie, la chanteuse raconte comment elle et ses enfants ont été menacés, souvent très violemment, à son retour en Angleterre.

Lily Allen n'a jamais caché ses opinions politiques, mais lorsqu'elle s'est exprimée sur la crise des migrants, la chanteuse a été la cible d'attaques particulièrement difficiles à supporter, d'autant qu'elles ciblaient ses enfants.

L'interprète de Smile s'était rendue à Calais l'année dernière, et lors d'une conversation avec un jeune migrant afghan de 13 ans arrivé dans la « jungle » après avoir fui les talibans, la jeune femme lui avait dit : « Je m'excuse au nom de mon pays pour tout ce qui t'est arrivé ».

Une phrase qui était mal passée auprès d'une partie de ses concitoyens et de la classe politique britannique, mais l'affaire ne s'est pas arrêtée là.

Dans son autobiographie, Lily Allen vient de révéler l'étendue des menaces auxquelles elle a été exposée.

« J'ai été particulièrement critiquée pour ma visite à Calais. J'ai toujours été trollée et harcelée sur les réseaux sociaux, mais après Calais le harcèlement en ligne a tout dépassé. Les gens m'ont fait des procès d'intention. Quand je disais, par exemple, que je pensais que l'invasion d'Irak était une mauvaise idée, on disait que je salissais le nom de notre armée. Les gens utilisaient des termes violents pour me parler, et racontaient ce qu'ils voulaient me faire, ce que je méritais. Ils incluaient mes enfants dans leurs insultes. Ça m'a vraiment mise en colère », a-t-elle expliqué.

Lily Allen a cependant reconnu qu'elle s'était sans doute mal exprimée lorsqu'elle a parlé avec le jeune migrant.

« C'était maladroit de le dire comme ça. Je voulais dire "Je suis désolé", et je voulais reconnaître que je faisais partie du problème, qu'on faisait tous partie du problème si on ne faisait rien pour les aider. Les mots sont sortis de la pire des manières, et rien que pour ça, je me sens un peu idiote. J'étais gênée de dire ça de cette manière-là. Je peux être débile parfois. Mais mes intentions étaient claires et il n'y avait pas de but caché derrière ça. Je voulais juste aider, d'une manière ou d'une autre », a-t-elle conclu.

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