Deux destins Meghan s’intègre-t-elle mieux à la famille royale que Diana?

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13.6.2019

Lors d'une visite officielle du couple princier aux Tonga.
Lors d'une visite officielle du couple princier aux Tonga.
Keystone

Pas toujours évident d’apprendre le protocole! Meghan Markle, tout comme princesse Diana en son temps, a dû coûte que coûte s’intégrer au sein de la famille royale.

Il y a bien eu quelques gaffes depuis ses fiançailles avec Harry, mais globalement, la duchesse de Sussex apprend vite, côté protocole et obligations royales. Il faut dire que, contrairement à sa belle-mère disparue, Meghan est aidée par la reine Elizabeth, qui l’a prise sous son aile…

Lorsqu’on a le privilège d’entrer dans la famille royale d’Angleterre, il est indispensable d’observer la bienséance qui incombe à son nouveau statut. Des règles strictes, un protocole millimétré auxquels Meghan Markle, en épousant le prince Harry, a dû se soumettre. Il y a plus de trente ans, Diana Spencer tentait aussi, en vain, d’intégrer ces obligations.

De nouvelles venues

Avant Meghan Markle, Camilla Parker-Bowles, mais aussi Sarah Ferguson, ou encore Sophie Rhys-Jones ont rejoint la monarchie britannique. La plus célèbre et la plus aimée d’entre elles reste cependant Diana, mère de William et de Harry, tragiquement disparue en 1997. Si cette «princesse des cœurs» est devenue une icône, il semble que son intégration au palais royal ait été délicate. Selon la biographe Angela Levin, la reine Elizabeth II n’aurait pas vraiment aidé sa belle-fille. Aujourd’hui, l’arrivée de Meghan se présente sous de meilleurs auspices… enfin presque!

Des gaffes en série de part et d’autre

On dit que le diable se cache dans les détails… Eh bien, on pourrait en dire autant du protocole royal britannique! Malgré sa bonne volonté, Meghan a commis quelques erreurs de comportement ou de tenue vestimentaire. Parmi elles, une coiffure un peu trop relâchée, des jambes croisées en position assise, une absence de collants et même un jean troué, relève le site «Aufeminin».

Faits sans doute les plus choquants: Meghan a osé refermer elle-même la porte d’une voiture, tenir le parapluie à son mari et… embrasser ce dernier en public! Certains prétendent que l’Américaine ne fait pas exprès d’enfreindre les bonnes manières, tandis que d’autres la soupçonnent de prendre volontairement quelques libertés. Un exemple flagrant lors d’une cérémonie en 2018, où elle portait une robe rose pâle aux épaules dénudées… la même que Diana des décennies plus tôt! La robe est quasiment identique, le protocole pareillement contourné. Etrange coïncidence, tout de même!

Diana, une révolutionnaire des bonnes manières

En son temps, Diana Spencer, qui a épousé le prince Charles en 1981, a contribué à bousculer les règles. Aidée par un fort caractère, elle a fait office de pionnière en osant contredire la reine et les contraintes d’un protocole dont elle ne voulait pas. Elle a même réussi à faire changer quelques-unes de ces «lois», nous rappelle «Melty». Les plus notoires d’entre elles: le droit de modifier ses vœux de mariage et d’accoucher à l’hôpital (repris ensuite par Kate, puis Meghan) et la volonté de donner une éducation tout à fait normale à ses enfants.

Généreuse, la princesse engagée dans l’humanitaire avait créé la polémique en avril 1987 lors de l’inauguration du premier centre médical britannique dédié aux enfants atteints du sida. Une photo d’elle embrassant un enfant contaminé avait alors choqué le monde entier. Difficile à croire plus de 30 ans après! Si Lady Diana était vraisemblablement désobéissante, elle était en tout cas avant-gardiste.

Duchesse chérie VS princesse maudite

Et la reine dans tout ça? Elizabeth II a joué un rôle capital dans l’intégration de ces «pièces rapportées» de la Couronne. Offusquée par la liberté que se permettait Diana mais attendrie par les bourdes de Meghan, sa sévérité a laissé place à une forme de bienveillance. Car, contrairement à Diana, l’Américaine, pourtant divorcée, «n’a jamais cherché à supplanter son époux, ou voler la vedette à Kate, la future reine», explique «Le Point». «C’est pourquoi la souveraine (…), qui sait jauger rapidement les gens, l’a guidée dans ses premières apparitions officielles, ce qu’elle n’avait jamais fait pour ses propres belles-filles, Diana puis Camilla, Fergie ou Sophie». Un degré d’affection et de protection différent, guidés par les sentiments, mais aussi par la docilité de la principale concernée.

Renoncer à sa liberté…

«Meghan a été plus aidée. Mais cela reste très difficile de s’installer dans la famille», confie la spécialiste Angela Levin au media «The Express». Elizabeth II «doit être plus détendue» avec la nouvelle arrivée, malgré la difficulté d’un protocole certes «démodé» mais «important». Se plier aux coutumes est sans doute le prix à payer pour endosser ce statut.

Preuve en est Kate Middleton qui a su entrer dans le rang dès ses fiançailles avec William, en 2010. Bien sûr, «c’est frustrant et stressant de ne pas avoir droit à la parole», poursuit un autre expert dans «The Express». «Elle [Meghan, ndlr] a toujours été si indépendante (…), et tout cela lui a été confisqué». Une liberté qui a sans doute manqué à Diana, qui a tout fait pour la récupérer, coûte que coûte…

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