People Mort de la marquise de Moratalla, dont les deux fils se disputaient la fortune

AFP

29.11.2017 - 14:50

La boîte aux lettres du Domaine de Coumères, à Bayonne, où résidait Soledad Cabeza de Vaca, marquise de Moratalla, le 16 août 2017
La boîte aux lettres du Domaine de Coumères, à Bayonne, où résidait Soledad Cabeza de Vaca, marquise de Moratalla, le 16 août 2017
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La marquise de Moratalla, dont les deux fils se disputaient la fortune devant la justice, est morte mercredi à 87 ans à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) des suites d'une longue maladie, ont annoncé les avocats d'un de ses enfants dans un communiqué.

"Son décès est survenu mercredi au Domaine de Coumères, son domicile de Bayonne, entourée de sa famille proche et de ses fidèles employés", a précisé le texte publié par les avocats de son fils adoptif German de la Cruz.

"Aucun commentaire ne sera fait", ont dit à l'AFP Me Ronald Asmar et Me Romain Jordan tout en ne se disant "pas en mesure de se prononcer sur le sort des actions en justice en cours. "

La juge des tutelles de Bayonne avait entendu en novembre dernier à huis clos le fils biologique de la marquise, ainsi que son fils adoptif qui se disputent l'immense fortune de leur mère.

Au cœur du débat, un mandat signé en Suisse en 2012 par la marquise elle-même et enregistré par le tribunal de Bayonne, qui donnait tout pouvoir à son fils adoptif, German de la Cruz, 38 ans, pour administrer ses biens ou à défaut, à son gestionnaire de fortune, Markus Frey.

C'est contre ce mandat que le fils biologique de la marquise, Forester Labrouche, 65 ans, avait déposé une requête.

Soledad Cabeza de Vaca, marquise de Moratalla, était née d'un père issu de la noblesse ibérique, Antonio Cabeza de Vaca, dont l'un des ancêtres, Alvar Nunez Cabeza de Vaca (1488-1559), était un illustre conquistador.

Mais sa fortune, difficile à évaluer précisément, viendrait en fait de sa mère, Olga Leighton, une veuve anglaise qui la tenait de son premier mari.

Atteinte de la maladie d'Alzheimer, la marquise avait été placée sous sauvegarde de justice cet été.

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