People Nicola Sirkis ne peut plus aller au Bataclan

(Cover) - FR French Stars - Nicola Sirkis est toujours hanté par l’attentat survenu le 13 novembre 2015 au Bataclan à Paris. Au total, 130 personnes ont trouvé la mort et 413 ont été blessées alors qu’elles étaient venues assister à un concert du groupe Eagles of Death Metal. Comme beaucoup de Parisiens et de membres de l’industrie du disque et des médias, Nicola Sirkis, le leader d’Indochine a perdu des gens qu’il connaissait bien au cours de la tuerie.

Pour lui, il lui est dorénavant impossible de retourner au Bataclan. « Non. Jamais, a-t-il répondu au Parisien qui lui a demandé s’il souhaiterait s’y produire. Et même pas assister à un concert. On n’est pas beaucoup à le dire. J’ai trouvé ça ignoble de rouvrir cette salle. On a perdu des gens que l’on connaissait là-bas. »

Pour Nicola Sirkis, la salle de spectacle devrait être « un sanctuaire, un monument ». Le leader d’Indochine n’a pas non plus apprécié l’attitude de certains membres de l’industrie de la musique. « Quelques jours après, il y a eu un lobbying des producteurs de spectacles tous réunis en conférence de presse alors qu’ils se détestent tous. Mais là, ils étaient unis pour dire : ‘’Il faut que l’Etat nous aide’’. J’ai trouvé ça abject », a-t-il ajouté.

Le nouvel album d’Indochine, intitulé 13, dans lequel une chanson évoque l’attentat du Bataclan, vendredi noir, sort le 8 septembre.

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