Actu people Nikos Aliagas devient ambassadeur du Louvre

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6.11.2019 - 11:13

Source: Covermedia

Nikos Aliagas est partout. La star des primes de TF1 a été recrutée par le musée du Louvre pour être le visage de sa campagne Tous Mécènes. Dans Le Figaro, le présentateur a expliqué sa démarche.

Pour sa campagne Tous Mécènes, Le Louvre s'est offert les services d'un poids lourd... pas de l'art, mais du PAF ! Nikos Aliagas a en effet été annoncé comme l'ambassadeur de sa levée de fonds participative, demandant au public de l'aider à acquérir une statuette de l'Apollon citharède. Un objet en bronze, épargné lors de l'éruption du Vésuve en 79 avant J.C., et qui n'a jamais été présentée au public depuis presque 100 ans.

Le musée parisien a besoin de 800.000 euros pour compléter la contribution des mécènes, dont celle de la Société des Amis du Louvre, qui s'élève déjà à 3,7 millions d'euros. Nikos Aliagas sait qu'il n'est pas vraiment attendu dans ce rôle de défenseur des arts, mais dans une interview pour Le Figaro, il a expliqué ce qui l'a décidé à s'impliquer. « Ça a commencé par une rencontre photographique avec cette œuvre d’un autre millénaire. Après cela, quand le musée m’a proposé de mettre une partie de ma notoriété et de mes réseaux au service d’une cause, j’ai dit banco. La culture gréco-romaine fait partie de mon ADN. Je l’ai fait aussi en Grèce pour d’autres campagnes dans un autre contexte. Et puis c’est un honneur. C’est une démarche intime. Être au service d’une cause, ça me parle », a-t-il révélé.

Le présentateur de The Voice ajoute que l’œuvre le touche tout particulièrement, en raison de ses origines. « J’ai des parents grecs, je suis né en France. Je suis à la croisée des chemins. J’ai fait du grec ancien (…) Pour moi, les Grecs avaient l’art de suggérer, de poser des questions. Socrate et Platon ne posaient que des questions. Et puis la question de la résistance au temps me fascine. La beauté de cette langue qui a plus de 3000 ans par exemple. Quand ma fille parle de la mer, elle utilise le mot «thálassa», comme Homère à l’époque. Comment un mot résiste à autant de temps ? Alors que la civilisation a été détruite, les idées résistent. Et l’art résiste », a conclu Nikos Aliagas.

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