Parc animalier Nouveau couple de gypaètes à la Garenne

ATS

7.7.2019 - 08:09

Une trentaine de couples de gypaètes se sont formés dans les Alpes, un chiffre trop bas pour considérer l'oiseau comme hors de danger (photo d'illustration).
Une trentaine de couples de gypaètes se sont formés dans les Alpes, un chiffre trop bas pour considérer l'oiseau comme hors de danger (photo d'illustration).
Source: KEYSTONE/ALEXANDRA WEY

Depuis début juin, le parc zoologique de La Garenne à Le Vaud abrite deux nouveaux pensionnaires. Un nouveau couple de gypaètes barbus est arrivé d'Autriche. Il participe au programme de reproduction de l'espèce en Europe.

Les deux volatiles s'acclimatent bien à leur nouvelle volière, et au fait que les visiteurs peuvent y entrer. «La femelle se colore les plumes, en prenant des bains de boue. C'est une parade qui se fait normalement à l'automne. C'est un signe qu'elle doit se sentir relativement bien», explique le biologiste Raoul Feignoux.

Les deux oiseaux – BG829 et BG847 – n'ont pas encore de nom. Ils viennent du centre de reproduction d'Haringsee en Autriche. La femelle y est née le 29 janvier 2015. Le mâle a vu le jour en Espagne le 4 mars 2015 et a rejoint l'Autriche en juin 2016.

Plumage juvénile

Agés de quatre ans, les deux rapaces portent encore leur plumage juvénile. D'ici une ou deux années, ils devraient arborer des ailes noires ainsi qu'une tête et un dessous du ventre plus blanc.

Les nouveaux pensionnaires ne devraient pas se reproduire tout de suite. Les gypaètes arrivent à maturité sexuelle entre cinq et sept ans. «Si tout va bien, ils devraient se reproduire d'ici deux ou trois ans. La nature décidera», ajoute M. Feignoux.

Programme de reproduction

Depuis 1972, La Garenne s'est investie dans l'élevage des gypaètes barbus. Cette année-là, le mâle Athos était arrivé sur les lieux. A sa mort en 2015, il avait 47 ans et avait engendré 26 oisillons. Sa deuxième femelle, Althia, est décédée en janvier dernier.

Aujourd'hui, environ 200 gypaètes barbus sont présents dans les Alpes. Mais seule une trentaine de couples se sont formés et se reproduisent. Un chiffre trop bas pour considérer l'oiseau comme hors de danger.

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