Actu people Olivia Colman : sa technique pour rester calme avant les Oscars

Olivia Colman s'efforce de ne pas être trop enthousiaste à l'idée de gagner un Oscar. Comme elle l'a expliqué à The Guardian, remporter une statuette dorée serait l'apogée de sa carrière d'actrice.

Olivia Colman incarne la dernière souveraine britannique de la dynastie des Stuart, la reine Anne, dans La Favorite. Elle est aujourd’hui pressentie pour remporter l'Oscar de la meilleure actrice l'année prochaine, après avoir remporté de nombreux prix lors de festivals du cinéma. L'actrice de 44 ans a toujours voulu gagner un Oscar, mais elle essaie désespérément de garder ses émotions sous contrôle pour éviter d'être déçue si elle perd face à des rivales telles que Glenn Close ou Lady Gaga.

« Pour être tout à fait honnête, j'ai toujours rêvé de remporter un Oscar, a-t-elle déclaré à The Guardian. Mais j'essaie vraiment de tout garder sous contrôle, de rester calme. C'est ridicule. Quelles sont mes chances ? Je ne veux pas être toute excitée. Je ne veux pas faire face à cette déception. Je veux juste être sur un pied d'égalité. »

Pour s'occuper l'esprit, la mère de trois enfants assure qu'elle va se concentrer sur sa vie en dehors du cinéma. « Je suis une maman, une femme, je suis une compagne. Je suis d'autres choses aussi. Vous pouvez voir comment les gens se font emporter par tout ça et je ne veux pas perdre les pédales », ajoute-t-elle.

Ses deux co-vedettes dans le film, Emma Stone et Rachel Weisz, qui jouent deux courtisanes rivalisant pour obtenir l'affection de la Reine Anne, ont déjà remporté des Oscars mais figurent également parmi les favorites dans la catégorie Meilleure actrice dans un second rôle. Emma Stone a d'ailleurs expliqué trouver bizarre les rumeurs prétendant que les femmes entrent en concurrence à l'approche des cérémonies de remises de prix. D'après elle, les hommes sont beaucoup plus compétitifs. « Je trouve cela très étrange, ces histoires comme quoi les femmes sont en compétition, a-t-elle expliqué. J'ai ressenti plus d'énergie compétitive de la part des hommes, du moins dans mes expériences professionnelles. C'est presque comme une rivalité fraternelle. Ou peut-être qu'il y a quelque chose de menaçant dans l'idée qu'une femme se veuille compétitive. »