«J’étais pétrifiée» Patrick Poivre d’Arvor accablé par de nouveaux témoignages

Les témoignages se suivent et se ressemblent sur Patrick Poivre d’Arvor, accusé de viol par Florence Porcel. Comme le dévoile «Le Monde», huit femmes ont été entendues par la police.

Covermedia

16.03.2021, 14:30

17.03.2021, 10:09

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C’est «un système industrialisé» qu’aurait mis en place Patrick Poivre d’Arvor pour assouvir ses désirs sexuels, selon les mots du «Monde». Le quotidien publie le témoignage de huit femmes interrogées par la police dans le cadre de la plainte pour viol déposée par Florence Porcel à l’encontre de l’ancien présentateur du 20h de TF1.

«C’était impensable de ne pas passer à la casserole, mais tout autant impossible de le dire. Moi, je ne l’ai pas dit, je savais bien que si je disais quelque chose, il y avait un tel déséquilibre que je serais la pute et lui, le séducteur», affirme notamment une de ses anciennes assistantes, tandis qu’une autre dévoile cette anecdote glaçante: «Il s’est levé brusquement, m’a enlacée par surprise, m’a embrassée, m’a renversée sur sa grande table, a glissé une main dans mon soutien-gorge puis l’autre dans ma culotte avant de l’introduire dans mon sexe pendant de longues minutes. J’ai essayé de me débattre doucement et de me dégager en murmurant que je ne voulais pas, que j’avais un petit ami, mais j’étais pétrifiée et je n’ai pas osé le repousser vigoureusement».

Autre témoignage similaire d’une ancienne étudiante qui avait été invitée à suivre le JT par le journaliste. «D’un coup, il me saute dessus, et plante sa langue tout au fond de ma bouche. Il dégrafe aussi mon soutien-gorge. Je lui demande au moins trois ou quatre fois d’arrêter, je lui dis que je ne veux pas, que je n’ai pas envie. J’ai vraiment pensé qu’il faisait ça tous les soirs, que c’était sa routine. À l’époque, je pensais que ce n’était pas si grave», affirme-t-elle.

Accusations de violClaire Chazal défend Patrick Poivre d'Arvor

De son côté, l’avocat de Patrick Poivre d’Arvor pointe du doigt des «témoignages à charge» et précise que «M. Poivre d’Arvor s’étonne et s’indigne de ces méthodes».