Un «homme extraordinaire», plein de «joie de vivre» et «dévoué» à son pays comme à sa famille: les hommages ont afflué au Royaume-Uni pour saluer la mémoire du prince Philip, époux de la reine Elizabeth II décédé vendredi à 99 ans.
Photo non datée du prince Philip de Grèce, qui deviendra Philip Mountbatten, puis le prince d'Edimbourg
La princesse Elizabeth et son époux Philip, duc d'Edimbourg, le 23 novembre 1947 lors de leur lune de miel dans le Hampshire
Le prince Philip joue au polo, le 7 août 1950
Photo non datée de la reine Elizabeth II, du prince Philipp et leurs deux premires enfants Charles et Anne
La reine Elizabeth II, le prince Philip et le prince Charles, le 1er juillet 1999 à Edimbourg
La reine Elizabeth II et le prince Philippe, le 17 novembre 1999 au Parlement britannique, à Londres
La princesse Elizabeth et Phlip, le jour de leur mariage, le 20 novembre 1947 au palais de Buckingham, à Londres
Photo non datée prince Philip et de son fils le prince Charles en bateau
Cinq choses peu connues sur le prince Philip
Photo non datée du prince Philip de Grèce, qui deviendra Philip Mountbatten, puis le prince d'Edimbourg
La princesse Elizabeth et son époux Philip, duc d'Edimbourg, le 23 novembre 1947 lors de leur lune de miel dans le Hampshire
Le prince Philip joue au polo, le 7 août 1950
Photo non datée de la reine Elizabeth II, du prince Philipp et leurs deux premires enfants Charles et Anne
La reine Elizabeth II, le prince Philip et le prince Charles, le 1er juillet 1999 à Edimbourg
La reine Elizabeth II et le prince Philippe, le 17 novembre 1999 au Parlement britannique, à Londres
La princesse Elizabeth et Phlip, le jour de leur mariage, le 20 novembre 1947 au palais de Buckingham, à Londres
Photo non datée prince Philip et de son fils le prince Charles en bateau
Premier à lui rendre hommage, le Premier ministre conservateur Boris Johnson a salué «la vie et le travail extraordinaires» du duc d'Edimbourg.
«Il a contribué à guider la famille royale et la monarchie de sorte qu'elle demeure une institution incontestablement vitale pour l'équilibre et le bonheur de notre vie nationale», a-t-il déclaré sur le perron du 10 Downing Street.
L'ancien Premier ministre Tony Blair, au pouvoir au moment de la mort de la princesse Diana en 1997, a rendu hommage à un homme «souvent en avance sur son temps».
«Il sera naturellement particulièrement reconnu pour son soutien remarquable et inébranlable à la reine pendant tant d'années. Cependant, il doit également être salué et célébré à part entière pour sa clairvoyance, sa détermination et son courage», a-t-il dit.
«Modeste jusqu'à la moelle»
Selon l'ex-Premier ministre John Major, «modeste jusqu'à la moelle, et détestant les enquiquinements, il incarnait parfaitement l'esprit britannique et était resté fidèle à lui-même jusqu'au bout». Et d'ajouter que «le déferlement d'affection et de tristesse après sa mort l'auraient surpris et gêné».
Le chef de l'opposition travailliste Keir Starmer a déploré «la perte d'un serviteur public extraordinaire», qui a «dédié sa vie à notre pays», d'abord au sein de la Royal Navy puis aux côtés d'Elizabeth II.
Plus sobrement, la Première ministre indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon s'est dite «attristée» par la mort du duc d'Edimbourg. Selon elle, il laissera «une marque profonde» en Ecosse, nation avec laquelle il partageait «des liens profonds et durables» et où il passait régulièrement ses vacances à Balmoral.
En Irlande du Nord, agitée depuis plus d'une semaine par des émeutes, la Première ministre unioniste Arlene Foster a rappelé son «intérêt marqué pour l'Irlande du Nord». «Il avait un impact profond et positif sur des milliers de nos jeunes», notamment via son programme en faveur de la jeunesse «The Duke of Edinburgh's Award», a-t-elle souligné.
Joie de vivre
L'archevêque de Canterbury, chef spirituel de l'Englise anglicane d'Angleterre dirigée par la reine, s'est lui rappelé ses rencontres avec le duc. «J'ai toujours été frappé par sa joie de vivre évidente, son esprit curieux et sa capacité à communiquer avec des gens de tous horizons», a-t-il dit.
Pour le maire travailliste de Londres, Sadiq Khan, c'était «un homme extraordinaire, qui a consacré sa vie au service public et à aider les autres».
«Il a aussi combattu pour le Royaume-Uni – et les libertés qui nous sont chères aujourd'hui – durant la Seconde Guerre mondiale», a-t-il ajouté.