Prison R. Kelly: pas de libération sous caution

R. Kelly multiplie les demandes de libération sous caution, mais elles ont toutes été rejetées, selon CNN. Accusé d’abus sexuels aggravés, de détention de matériau pédopornographique et d’entrave à la justice, le chanteur et producteur de R& B attendra son procès en prison.

R. Kelly s'est vu refuser la liberté sous caution par une cour d'appel fédérale à New York ce mardi 8 septembre, après avoir été attaqué par un codétenu derrière les barreaux.

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Le créateur du hit I Believe I Can Fly est en prison en attente de son procès pour une série d'accusations d'abus sexuels sur des adolescentes. Il a été agressé dans sa cellule au Metropolitan Correctional Center de New York le mois dernier, et, suite à cet incident, son avocat a réclamé sa liberté sous caution. Mais la cour d'appel a jugé qu’il représentait «un danger potentiel pour la communauté», qu’il risquait de prendre la fuite et que rien «ne pouvait assurer contre ces risques». Ils ont, en plus, nié qu’il y ait une «raison impérieuse» pour une libération temporaire.

Mike Leonard, un des avocats du chanteur, a qualifié la décision de «très décevante et quelque peu surprenante», car il semble que les juges aient compris que R. Kelly n’avait pu pas se préparer au procès pendant son incarcération.

Un prisonnier, Jeremiah Farmer, s'est fait connaître comme l'agresseur de R. Kelly, affirmant qu’il avait commis cet acte violent pour attirer l’attention sur son cas. Selon le Chicago Tribune, Jeremiah Farmer risque la prison à vie dans le cadre d’une conspiration de racket.