Dans la savane zurichoise, les animaux se côtoient dans un décor réaliste, entouré par la lisière de la forêt.
Animaux, décor et végétation donnent à la nouvelle installation du zoo de Zurich un allure de savane troublante de réalisme.
Les girafes sont les «stars» de la savane africaine du zoo de Zurich.
L'ouverture de la savane «Lewa» représente aussi le retour des girafes dans le zoo de Zurich après des décennies s'absence.
Les girafes de la savane de Zurich s'alimentent notamment avec les plantes du parc.
Les suricates ont aussi voix au chapitre dans un espace séparé de la savane zurichoise.
Zèbres et antilopes ne manquent pas à l'appel dans la savane du zoo de Zurich.
Les hyènes sont tenues à distance des autres animaux de la savane. Elles disposent d'un parc séparé.
Savane pour les animaux africains à Zurich
Dans la savane zurichoise, les animaux se côtoient dans un décor réaliste, entouré par la lisière de la forêt.
Animaux, décor et végétation donnent à la nouvelle installation du zoo de Zurich un allure de savane troublante de réalisme.
Les girafes sont les «stars» de la savane africaine du zoo de Zurich.
L'ouverture de la savane «Lewa» représente aussi le retour des girafes dans le zoo de Zurich après des décennies s'absence.
Les girafes de la savane de Zurich s'alimentent notamment avec les plantes du parc.
Les suricates ont aussi voix au chapitre dans un espace séparé de la savane zurichoise.
Zèbres et antilopes ne manquent pas à l'appel dans la savane du zoo de Zurich.
Les hyènes sont tenues à distance des autres animaux de la savane. Elles disposent d'un parc séparé.
Girafes, zèbres et rhinocéros attendent les visiteurs du zoo de Zurich dès samedi dans une grande savane. Unique en Suisse, cette installation géante est flanquée d'un espace pour les hyènes. Certaines attractions restent encore inaccessibles à cause du coronavirus.
Inaugurée en catimini il y a deux mois en plein semi-confinement, la savane «Lewa» couvre 5,6 hectares. Elle porte le nom d'une réserve naturelle kényane, partenaire du zoo de Zurich dans un programme de maintien d'espèces menacées en collaboration avec les habitants locaux.
«Classe mondiale»
D'un coût de 56 millions de francs, ce nouveau secteur du parc zoologique a été financé par des dons privés et des fondations. Le chantier a duré plus de deux ans. Il a réuni une centaine d'entreprises. «C'est une installation de classe mondiale!«, s'extasie le président du conseil d'administration Martin Naville, face aux médias réunis sur place mercredi.
«Sensibiliser la population sur la nécessité de sauver un monde animal menacé, c'est le rôle du zoo», ajoute le directeur Alex Rübel, qui partira à la retraite à la fin du mois. Il justifie ainsi cette attraction et l'arrivée à Zurich de nouveaux animaux, parfois en avion.
Gorges bluffantes de réalisme
Dix sortes de mammifères, trois types d'oiseaux et deux espèces de reptiles se côtoient de près ou de loin sur une surface atteignant près du quart du zoo fortement agrandi. On y trouve notamment des zèbres, des antilopes, des autruches, des rhinocéros et, clou du spectacle, des girafes. Ces dernières ne faisaient plus partie des pensionnaires du zoo zurichois depuis 1956.
Pour accéder à la savane, les visiteurs descendent d'abord dans des gorges artificielles d'un réalisme bluffant, où ils découvrent des perroquets aux sons improbables. Dans le prolongement, on accède à la «maison» que girafes réticulées et rhinocéros blancs habitent parfois: une installation discrète de 2400m2 au plafond translucide, qui se fond dans le paysage.
La «maison» abrite aussi des rats-taupes nus, espèce aveugle et ultra-hiérarchisée qui vit confinée dans un réseau de petites galeries. Elle permet aussi d'organiser des dîners exclusifs avec vue sur les animaux de la savane. A l'étage inférieur se trouvent un espace didactique sur les rhinocéros et une salle de présentation de films encore inaccessible pour cause de mesures sanitaires.
En lisière de forêt
La visite se poursuit à l'extérieur. On s'arrête d'abord parmi les suricates, avant de déambuler sur une place de village africain reconstituée. De là, on accède à la promenade qui surplombe la savane, permettant de se retrouver nez à nez avec les girafes. Les animaux y vivent entourés par un panorama forestier, au milieu d'un millier de plantes et d'arbres.
Quatre baobabs d'une hauteur de 19 mètres dominent l'espace. Ce sont, bien sûr, des faux. Construits en métal et en béton, mais remarquablement maquillés, ils contiennent de la nourriture accessible aux animaux grâce à des trous. Ces géants sont «pilotés» à distance.
Hyènes tenues à l'écart
Plus loin, le chemin aboutit à un parc séparé aux rochers impressionnants. On y découvre des hyènes et des porcs-épics.
De l'autre côté du «village», un grand champ destiné aux bovins africains complète le tableau. Pour le moment, il est toutefois occupé par des tables de terrasse pour permettre aux visiteurs de se sustenter en respectant les distances prescrites par le Conseil fédéral.
Restrictions liées au virus
De manière générale, le zoo a pris d'importantes mesures de protection contre le coronavirus: visite à sens unique des grandes et fermeture des petites installations intérieures, limitation du nombre de visiteurs quotidiens à 5800 personnes et à 3000 visiteurs simultanés.
Pour la savane, les réalités du virus excluent pour l'instant plusieurs offres prévues. Parmi elles, il sera, un jour, possible de dormir dans des tentes montées spécialement afin d'y passer la nuit en entendant le cri des hyènes. Nourrir soi-même les girafes et s'occuper d'un animal durant une demi-journée font aussi partie des activités encore impossibles.
Quelles sont les conditions de détention des grands félins en Suisse?
Quelles sont les conditions de détention des grands félins en Suisse?
S’il existe un «roi des fauves» en Suisse, c’est bien Sayan: ce tigre de Sibérie règne en maître sur l’enclos des tigres du zoo de Zurich depuis 2018.
L’été dernier, une nouvelle femelle a rejoint Sayan: Irina est arrivée sur les bords de la Limmat en provenance d’Odense (Danemark).
En Suisse, la détention d’animaux sauvages est soumise à une réglementation stricte. Dans l’enclos des tigres de Zurich, par exemple, les fauves disposent d’une végétation luxuriante où ils peuvent se retirer…
… et d’un bassin pour se baigner. Ou pour boire, comme l’illustre ici Sayan. Le tigre de Sibérie est par ailleurs la plus grande sous-espèce de tigre et peut atteindre une taille de 2,20 mètres.
Au zoo de Bâle, il n’y a pas de tigres, mais des lions: trois fauves adultes et deux jeunes y vivent en meute.
Cet aspect est important, car contrairement aux tigres, les lions sont des animaux très sociables et ne sont pas solitaires. En raison de la crise du coronavirus, les zoos suisses sont bien sûr toujours fermés.
Interrogée par «Bluewin», la Protection suisse des animaux (PSA) est satisfaite des conditions de détention dans les zoos suisses. Selon la PSA, la situation est beaucoup plus problématique pour les animaux sauvages dans les cirques.
Néanmoins, une remise en question s’opère également dans ce milieu: le Cirque Knie a déjà retiré ses numéros d’animaux sauvages de son programme il y a plusieurs années.
Auparavant, le bien-être animal suscitait encore peu de préoccupations: en 1966, par exemple, le cirque Knie se produisait toujours avec des tigres du Bengale et des lions de l’Atlas, comme ici à Rapperswil.
En raison de la pandémie de coronavirus, la tournée actuelle de Knie est suspendue au moins jusque début juillet.
Les défenseurs de la cause animale luttent déjà depuis des années pour l’interdiction des animaux sauvages dans les cirques, une mesure déjà en vigueur dans d’autres pays. Ils sont par exemple descendus dans les rues d’Emmen en 2013.
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