People Shailene Woodley a mal vécu son arrestation

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1.12.2017 - 13:55

(Cover) - FR Showbiz - Shailene Woodley s’est sentie comme un « animal en cage » quand elle s’est faite arrêter en octobre 2016. La comédienne participait à une manifestation dans la réserve indienne de Standing Rock, dans le Dakota du Nord, pour empêcher la construction d’un pipeline qui menaçait des terres sacrées et la qualité de l’environnement pour des millions de gens. Au moment de son arrestation, elle a demandé à sa mère d’enregistrer les événements pour les diffuser en direct sur Facebook. Aujourd’hui, elle en a dit un peu plus sur l’arrestation et ce qu’elle avait ressenti en se faisant incarcérer. « On m’a fait une fouille corporelle. On m’a déshabillée, on m’a forcée à me retourner, à m’écarter les fesses, à me pencher. Ils cherchaient de la drogue dans mon cul, a-t-elle confié à Marie-Claire. Quand on ferme la porte d’une cellule derrière votre dos, vous savez que vous ne pouvez plus compter sur personne. S’il y a un feu et qu’ils refusent d’ouvrir, vous mourrez, comme un animal en cage. »

Shailene Woodley a aussi reconnu qu’elle avait connu des symptômes de stress post-traumatiques après l’incident, et qu’elle avait décidé d’éteindre son téléphone portable pendant 3 mois au début de l’année pour pouvoir se remettre sereinement. « J’étais vraiment sous le choc, a-t-elle ajouté. Je ne savais plus quoi faire. C’était une espèce de dépression. » Par ailleurs, pour éviter la prison, la comédienne a dû plaider coupable face aux charges de trouble à l’ordre public qui pesaient contre elle.

La manifestation n’avait cependant pas été vaine, puisque grâce à l’intérêt médiatique qu’elle avait suscité, la construction du pipeline avait été interrompue par l’administration Obama. Une décision démise par Donald Trump, qui a relancé la construction du pipeline opérationnel depuis juin. Mais du fait de la liberté conditionnelle qui pèse encore sur elle, Shailene Woodley a assuré, un peu résignée, qu’elle devait désormais se « tenir à carreau ». Elle n’a pas pu, de fait, manifester comme elle l’aurait voulu.

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