Marie Trintignant Son fils et son frère défendent les femmes victimes de violences

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19.11.2019 - 11:08

En pleine affaire Polanski, le frère et le fils de Marie Trintignant ont apporté leur soutien aux femmes victimes de violence
En pleine affaire Polanski, le frère et le fils de Marie Trintignant ont apporté leur soutien aux femmes victimes de violence
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En pleine affaire Polanski, le frère et le fils de Marie Trintignant ont apporté leur soutien aux femmes victimes de violence dans une lettre ouverte publiée dans «Gala». Ce faisant, ils s'opposent à leur grand-mère, Nadine Trintignant, qui avait choqué en défendant le réalisateur.

Vincent Trintignant et Roman Kolinka ont décidé de sortir de leur habituelle réserve. Répondant à leur grand-mère, Nadine Trintignant, qui avait provoqué un tollé en défendant Roman Polanski sur le plateau de BFMTV, le mercredi 13 novembre dernier, ils ont tenu à faire savoir, dans une lettre ouverte publiée dans «Gala», qu'ils se tenaient du côté des femmes victimes de violences qui sortent du silence. Ils se sont notamment adressés à Adèle Haenel, qui a accusé le réalisateur Christophe Ruggia de harcèlement et attouchement lorsqu'elle avait entre 12 et 15 ans, et la photographe Valentine Monnier, qui accuse Roman Polanski de l'avoir violée en 1975 lorsqu'elle avait 18 ans.

«Nous soutenons de tout coeur ces femmes dignes, courageuses, qui osent dénoncer leurs bourreaux et témoigner des ignobles violences qu'ils leur ont fait subir. Votre prise de parole est précieuse et nécessaire. Un artiste, même qualifié d'immense, est avant tout un être humain. Il doit être confronté à la justice pour les douleurs qu'il a infligées. Nous vous croyons, chères Adèle, Valentine, et toutes vos soeurs, qui osez briser le silence. Vos récits sont poignants, bouleversants. Nous demandons que justice soit faite. Quelle leçon! Merci! Plus jamais le silence! Stop à la violence faite aux femmes», écrivent-ils.

Sur le plateau de BFMTV, Nadine Trintignant avait déclaré, entre autres, à propos de Roman Polanski: «Il a fait une chose grave il y a 44 ans. En 44 ans, il y a eu des milliers de femmes violées et on ne connaît pas le nom des hommes qui ont fait cette mauvaise action. On les laisse tranquille parce qu'ils s'appellent Dupont, Durant. Ce ne serait pas Roman Polanski, on lui ficherait la paix (...) On est toujours contre lui. Il y a la jalousie (envers) quelqu'un qui a réussi alors que c'était un petit Polonais sorti du ghetto.»

Vincent Trintignant ne s'était pas exprimé depuis la mort de sa sœur, décédée sous les coups de Bertrand Cantat, à Vilnius, en Lituanie, le 1er août 2003.

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