People Steven Spielberg a eu «peur» en lisant le sénario de Pentagon Papers

Steven Spielberg a éprouvé de la peur en lisant le scénario de Pentagon Papers. Comme il l’a expliqué au Hollywood Reporter, c’était le signe qu’il se devait de réaliser ce film.

Steven Spielberg a lu le scénario du film qui raconte la publication des Pentagon Papers par le Washington Post et le New York Times dans les années 1970, alors qu'il travaillait encore sur la post-production du film Ready Player One. .

Il a abordé le scénario de Liz Hannah sans penser qu'il se lancerait dans un nouveau film alors qu’il avait déjà un projet en cours, mais il s'est rendu compte qu'il se devait de le faire parce que le scénario l’a terrifié.

« Ma première réaction a été d'avoir peur, ce qui est bon pour moi parce que la peur est mon carburant, a-t-il déclaré au Hollywood Reporter. Plus quelque chose me fait peur, plus je dois travailler dessus. C’est un sujet qui effraie toutes les personnes que je connais de mon côté du monde (politique) - et à juste titre. »

Il savait aussi que le film devait être créé rapidement parce que cette histoire remontant aux années 70 avait d’énormes similitudes avec les relations entre la presse et le gouvernement américain d’aujourd'hui.

« Quand j'ai terminé le scénario de Liz, j'ai pensé que c'était une idée qui ressemblait plus à 2017 qu'à 1971, a-t-il poursuivi. Je ne pouvais pas croire les similitudes entre aujourd'hui et ce qui s'est passé entre l'administration Nixon et leurs ennemis déclarés, The New York Times et le Washington Post. Je me suis rendu compte que 2017 était la seule année pour faire ce film. »

La productrice Kristie Macosko Krieger, sa collaboratrice de longue date, a ajouté : « Il a dit : " Si je ne peux pas le faire cette année, je ne le ferai pas. " »

Steven Spielberg a été nommé meilleur réalisateur au Golden Globe cette semaine pour le film, qui a été nominé dans la catégorie meilleur film dramatique. Ses principaux acteurs, Meryl Streep et Tom Hanks, ont également été reconnus pour leur interprétation de l'éditrice de journaux Katharine Graham et de Ben Bradlee, rédacteur en chef du Washington Post.