People Steven Spielberg : heureux que son film Pentagon Papers ait été créé si vite

Steven Spielberg n'arrive pas à croire qu'il ait été capable de réaliser son nouveau film, Pentagon Papers, en si peu de temps. Lors d'une conférence de presse, il a également évoqué ses motivations pour faire ce film.

Steven Spielberg vient de dévoiler le thriller politique qui retrace la véritable histoire des journalistes du Washington Post et du New York Times et qui ont décidé, dans les années 70, de publier les Pentagon Papers, révélant des informations confidentielles sur l'implication du gouvernement américain dans la guerre du Vietnam.

Dans le film, Meryl Streep incarne l'éditrice Katharine 'Kay' Graham tandis que Tom Hanks joue le rédacteur en chef Ben Bradlee. C'est la première fois que le trio a travaillé ensemble, et le réalisateur a été surpris par la vitesse avec laquelle le projet a progressé. « Beaucoup de mes films mettent du temps à se développer. J'achète des livres, je développe des scénarios, des années passent, je fais d'autres films à la place. Puis ces projets s'infiltrent et reviennent dans ma vie, et finalement je les réalise, a-t-il déclaré lors d'une récente conférence de presse. Mais pour celui-ci, je pense qu'en 49 ans en tant que réalisateur, je n'ai jamais fait un film aussi vite. »

Alors que Pentagon Papers traite de questions politiques et sociales, Steven Spielberg souhaitait particulièrement raconter l'histoire de Katharine Graham, car il était inhabituel pour une femme d'occuper une telle position de pouvoir à cette époque. Après avoir pris les rênes du Washington Post suite à la mort de son mari, elle a d'abord eu du mal a obtenir le respect ses collègues, mais elle est finalement devenue la première directrice d'entreprise à apparaître dans la liste Fortune 500. « La première chose qui m'a attiré dans Pentagon Papers, c'était Katharine Graham, c'était son histoire, son évolution en tant que personne réelle ayant un pouvoir potentiel réel et qui n'avait pas vraiment la possibilité d'exercer ce pouvoir. Elle n'avait pas encore trouvé son centre de gravité, elle n'avait pas réussi à trouver comment utiliser sa propre voix », a partagé le cinéaste de 71 ans.