Après la pandémie Steven Spielberg reste confiant: le public reviendra

Covermedia

8.2.2021 - 14:12

Steven Spielberg
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Steven Spielberg ne pense pas que le public aura perdu l'envie d'aller au cinéma lorsque la pandémie sera finie. Il a abordé sa vision du cinéma post-covid dans une interview pour Empire.

 Steven Spielberg est convaincu que le public reviendra dans les salles obscures une fois la pandémie de Covid-19 terminée. Le réalisateur oscarisé a évoqué les problèmes rencontrés par l'industrie du cinéma alors que la crise sanitaire mondiale continue de faire rage, et a partagé son espoir quant au fait que les gens reviendront regarder des films sur grand géant.

«Avec la crise sanitaire actuelle, où les salles de cinéma sont fermées ou où la fréquentation est considérablement limitée en raison de la pandémie mondiale, j'ai encore l'espoir, voire la certitude que lorsque ce ne sera plus dangereux, le public reviendra au cinéma», a-t-il déclaré au magazine Empire.

Le cinéma en partage

«Dans un cinéma, vous regardez des films avec les personnes importantes de votre vie, mais aussi en compagnie d'étrangers. C'est la magie que nous vivons lorsque nous sortons voir un film, une pièce de théâtre, un concert ou un spectacle de comédie. Nous ne savons pas qui sont tous ces gens assis autour de nous, mais lorsque l'expérience nous fait rire, pleurer, applaudir ou réfléchir... les gens qu'on côtoie dans le monde réel ne sont plus complètement étrangers, a expliqué le réalisateur de Jurassic Park. Nous devenons une communauté, aussi bien dans le cœur que dans l'esprit, ou du moins en partageant pendant quelques heures une expérience puissante.»

Il a ajouté que si regarder des films dans les cinémas «n'efface pas les nombreuses choses qui nous divisent», cela aidera à unifier un monde «divisé et fracturé» une fois la pandémie terminée.

«L'art nous demande d'être conscients du particulier et de l'universel, à la fois. Et c'est pourquoi, de toutes les choses qui ont le potentiel de nous unir, aucune n'est plus puissante que l'expérience commune des arts», a-t-il affirmé.

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