Conseil TVBécassine, une Mary Poppins made in France
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18.4.2019 - 11:11
Ce mardi soir, le personnage de bande-dessinée Bécassine fait une apparition très remarquée dans un film empreint de nostalgie. Plus d’un siècle après sa naissance, ce personnage est l’héroïne d’un long-métrage aussi drôle que poétique. Etonnant.
Qui ne connaît pas Bécassine? Bonne à tout faire, ce personnage de bande-dessinée est apparu pour la première fois au début du siècle dernier. Depuis, la BD a souvent été adaptée en dessin-animée, très peu en film. Bruno Podalydès a décidé de s’attaquer à ce grand classique et livre un long-métrage qui mêle avec brio humour et poésie. Bécassine est née dans une modeste ferme bretonne. Devenue adulte, elle reste malgré tout une enfant, naïve et gentille. Son rêve? Rejoindre Paris. Mais elle va finalement devoir prendre son mal en patience au moment de devenir la nourrice d’un bébé adopté par la marquise de Grand-Air.
Au-delà de ses fonctions, Bécassine va tenter d’apporter de la gaîté au château, au moment où la situation économique est de plus en plus difficile. Ceux qui ont grandi avec Bécassine adoreront forcément cette revisite cinématographique. Bruno Podalydès aime adapter les grands classiques du patrimoine français, et il le prouve une nouvelle fois, bien aidé par l’incroyable Emeline Bayart dans le rôle de cette Mary Poppins version bretonne.
«Bécassine!» est à retrouver ce mardi 23 avril 2019 à 21h05 sur Canal+. Avec Swisscom TV Air, vous profitez gratuitement de Swisscom TV sur votre ordinateur, votre tablette et votre Smartphone. Ainsi, vous pouvez regarder Swisscom TV, vos enregistrements inclus, où que vous soyez.
Le spectateur, cet inconnu: depuis que le cinéma existe, Hollywood cherche à comprendre ce qui intéresse le public. Et après toutes ces années, il lui arrive encore régulièrement de tomber complètement à côté de la plaque. Voici les 20 plus grands flops de l’histoire du cinéma – ajustés en fonction de l’inflation.
Photo: Disney
Place n°20: même un film qui a rapporté 260,5 millions de dollars peut être un énorme flop. Quand on a par exemple dépensé près de 250 millions de dollars rien que pour le tournage. Un coup pour rien, alors? Pire encore, les experts estiment que Disney a dépensé entre 100 et 200 millions de dollars supplémentaires pour promouvoir «Lone Ranger, naissance d’un héros» (2013). Les pertes accusées par le western se situent dans le même ordre d’idées. Il ne suffit pas de mettre Johnny Depp (à gauche) à l’affiche pour faire un carton.
Photo: Disney Enterprises / Jerry Bruckheimer / Peter Mountain
Place n°19: Dans «Le 13e guerrier» (1999), la fourchette des pertes se situe entre 69 et 129 millions de dollars - alors pourquoi dit-on que l’épopée historique avec Antonio Banderas est un plus grand échec que «Lone Ranger»? Réponse: l’inflation. Ces 69 à 129 millions de dollars correspondent aujourd’hui à une perte de 101 à 190 millions.
Photo: Concorde
Place n°18: Keanu Reeves a eu de la chance que «John Wick» soit déjà en boîte lorsque «47 Ronin» est sorti en salles en 2013. Sinon, il n’aurait probablement jamais décroché le rôle qui lui a fait renouer avec le succès un an plus tard: dans les calculs les plus optimistes, le film épique à grand spectacle sur les samouraïs «47 Ronin» fait état de 103 millions de pertes.
Photo: Universal
Place n°17: que les codeurs Navajos soient beaucoup plus rares à l’écran que Nicolas Cage dans un film retraçant l’histoire des codeurs-radio Navajos passe. Qu’une épopée de 120 millions de dollars comme «Windtalkers: les messagers du vent» (2002) arrive à la quatrième place dans la liste des «dix films de guerre les plus erronés sur le plan historique», passe encore. Mais qu’il accuse en plus des pertes s’élevant à près de 103 millions de dollars selon les calculs actuels, c’est un peu gros.
Photo: Fox
Place n°16: un budget de 81 millions de dollars, 484,6 millions de dollars de recettes: en 2003, «Bruce tout-puissant» avec Jim Carrey dans le rôle principal, a été une réussite totale. A l’inverse, la suite «Evan tout-puissant», sortie quatre ans plus tard, a été un véritable bide: le scénario (comment Steve Carrell a été transformé en un Noé moderne pour 175 millions de dollars) a intéressé juste assez de spectateurs pour couvrir les frais de production. En revanche, Universal Studios a pu s’asseoir sur les frais de marketing, qui, revus à la hausse avec le taux d’inflation, s’élevaient à 104 millions de dollars.
Photo: Universal Pictures / CafeFX
Place n°15: il serait injuste que «Battlefield Earth» (2000) ne figure pas dans la liste des plus gros échecs au monde du box-office. Après tout, ce navet de la science-fiction à 100 millions de dollars adapté du roman de L. Ron Hubbard, fondateur de la scientologie, a reçu un total de neuf framboises d’or, y compris pour le pire film de la décennie. C’est à juste titre que les spectateurs ont traité avec mépris le film qui tenait à cœur à John Travolta. Résultat des courses: 104 millions de dollars de perte.
Photo: Concorde
Place n°14: Quand «The Postman» ne fait pas recette: ce drame évoquant la fin du monde a coûté 80 millions de dollars. En 1997, Kevin Costner avait en tête de poursuivre la chasse aux Oscars si bien commencée grâce à «Danse avec les loups». Une grave erreur: le film n’a rapporté que 20 millions de dollars et a laissé derrière lui des critiques stupéfaits et une montagne de dettes qui s’élèveraient à 107 millions selon la valeur actuelle du dollar.
Photo: Getty Images / Hulton Archive
Place n°13: en 2011, Disney a investi 150 millions de dollars dans l’adaptation cinématographique du livre pour enfants «Milo sur Mars»: résultat, un spectacle en 3D très réussi pour les yeux. Mais au niveau intellectuel et émotionnel, rien à se mettre sous la dent: le film d’animation a été un flop gigantesque et n’a rapporté que 39 millions de dollars à travers le monde. Selon les estimations des experts, les pertes devraient se situer au minimum autour de 109 millions de dollars.
Photo: Disney
Place n°12: le terme «Monster cars» a pris tout son sens dans le film du même nom sorti en 2016: un monstre qui a élu domicile dans le 4x4 surdimensionné d’un lycéen se bat avec lui contre un méchant PDG. Mais qu’y a-t-il de si extraordinaire? Que la société Paramount ait imaginé un instant qu’elle pouvait gagner de l’argent avec ce film: le studio a investi 125 millions de dollars dans la production et a subi des pertes monstrueuses d’environ 113 millions de dollars.
Photo: Paramount Pictures
Place n°11: si l’on regarde les chiffres hors contexte, «La chute de l’Empire romain» (1964) se présente plutôt bien: les pertes du péplum ne s’élevaient qu'à 14,3 millions de dollars. Mais à une époque où le budget du film, 18,4 millions de dollars, était encore astronomique. Aujourd’hui, les 14,3 millions correspondent à un montant de 113 millions de dollars. Pas étonnant que le producteur Samuel Bronston ait fait faillite.
Photo: WVG Medien
Place n°10: en règle générale, un film d’animation Disney est toujours une valeur sûre. Et pourtant: avec «La Planète au trésor», une version transposée dans l’espace du classique «L’île au trésor», les réalisateurs de «La petite sirène» John Musker et Ron Clements se sont complètement plantés en 2002 – 116 millions de dollars de pertes dans la perspective actuelle. Et ce, malgré les critiques bienveillantes, la nomination aux Oscars et une importante campagne marketing.
Photo: Disney
Place n°9: gros casting, grande humiliation. Dans la comédie «Potins mondains et amnésies partielles» (2001) Andie MacDowell et Warren Beatty (photo) partageaient l’affiche avec Diane Keaton, Goldie Hawn, Charlton Heston et Josh Hartnett. Le budget de 90 millions de dollars semblait bien investi. Mais comme le film n’a enregistré que 10,4 millions de recettes, les pertes globales se sont élevées à près de 85 millions de dollars, ce qui correspond à 117 millions aujourd’hui.
Photo: Studiocanal
Place n°8: Supernova (2000). «Supernova» fut un tel flop que personne ne voulait avoir affaire avec ce film: ni le public, ni les réalisateurs. LES réalisateurs? Oui, vous avez bien entendu: Walter Hill ayant quitté la production suite à un différend, Jack Sholder a repris le flambeau avant passer la main à Francis Ford Coppola. En fin de compte, aucun d’entre eux n’a voulu apposer sa signature sur l’affiche de ce navet de la science-fiction. Aujourd’hui, la responsabilité de la perte de 118 millions de dollars est imputée à un certain Thomas Lee.
Photo: Metro-Goldwyn-Mayer
Place n°7: cela aurait dû être une version moderne de «Top Gun» - au lieu de cela, le film a été un véritable gouffre intellectuel et financier: en 2005, «Furtif» a fait un atterrissage en catastrophe, aussi bien auprès de la critique qu’au box-office: avec 135 millions de dollars, le budget de ce film mettant en scène des pilotes était presque aussi élevé que la montagne de dettes qui a enseveli les avions high-tech utilisés pour le tournage, soit 120 millions de dollars.
Photo: Sony
Place n°6: en 1960, John Wayne incarnait le héros populaire américain Davy Crockett. 44 ans plus tard, un nouveau film sur la bataille d’«Alamo» a été tourné à Hollywood. Il a été bien accueilli par la critique, en particulier le nouvel acteur Billy Bob Thornton. Mais le public n’avait semble-t-il que faire d’un autre film sur la bataille d’Alamo: le film a accusé une perte de 122 millions de dollars.
Photo: Buena Vista
Place n°5: lorsqu’un projet de film a déjà échoué trois fois, vous pouvez a) l’abandonner ou b) y investir 264 millions de dollars et croiser les doigts. Dans le cas de «John Carter» (2012), Disney a opté pour la deuxième solution et a explosé le budget avec 100 millions supplémentaires pour la publicité. Les optimistes estiment que le studio a ainsi perdu 130 millions de dollars, les pessimistes parlent de 213 millions. Quoiqu’il en soit, le patron du studio de l’époque, Rich Ross, a quitté ses fonctions.
Photo: 2011 Disney / John Carter Erb Inc.
Place n°4: le film de science-fiction «Final Fantasy : les créatures de l’esprit» (2001), entièrement animé par ordinateur, a coûté plus de 130 millions de dollars. Et selon les estimations d’aujourd'hui, les pertes subies en 2001 par la saga basée sur le succès du jeu vidéo du même nom, sont tout aussi élevées. 150 artistes numériques et 20 pros de l’animation virtuelle ont créé une merveille visuelle qui manquait par ailleurs cruellement d’âme et d’émotion.
Photo: Columbia TriStar
Place n°3: le dessin animé «Titan A.E.» vous a complètement dépassé? Vous n’êtes pas les seuls: le film d’animation de science-fiction sorti en 2000 n’a rapporté que 36,8 millions de dollars, alors que le budget est estimé entre 75 et 90 millions de dollars. Véritable échec financier, le film a entraîné la fermeture du studio d’animation de la Fox. Il faut dire que les pertes équivalaient à 142 millions de dollars d’aujourd’hui.
Photo: Fox
Place n°2: Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi avant «Pirate des Caraïbes», on ne tournait presque plus de films de pirates? A cause de «L’île aux pirates» (1995), plus gros flop de l’histoire du cinéma à ce jour: des coûts de production s’élevant à 98 millions de dollars, pour 18 millions de recettes. Avec la publicité et tout le tralala, la société de production Carolco a jeté 89 millions de dollars par les fenêtres, ce qui correspond à environ 143 millions de dollars aujourd’hui. Peu de temps après, l’actrice principale Geena Davis a divorcé du réalisateur Renny Harlin, qui était aussi son mari - un échec sur toute la ligne.
Photo: Getty Images / Hulton Archive
Place n°1: la réalisation de «Sinbad: la légende des sept mers» a coûté quelques 60 millions de dollars et le film d’animation, sorti en 2003, a rapporté légèrement plus. Mais c’était loin d‘être suffisant: au total, 125 millions de dollars ont été irrémédiablement perdus dans le projet, ce qui correspond aujourd’hui à un montant de 166 millions de dollars. Le projet Dreamworks est donc considéré comme le plus grand gouffre de l’histoire du cinéma. «Je pense que l‘idée de transformer une histoire traditionnelle en dessin animé appartient désormais au passé», a conclu le réalisateur Jeffrey Katzenberg, qui a par la suite complètement tourné le dos aux films d’animation.
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