Oscars 2019Ces films d'animation sont en lice pour une statuette
Christoph Schelb
20.2.2019
Les aventures virtuelles enchantent d'innombrables spectateurs dans le monde entier chaque année. Vous trouverez ici celles qui ont été sélectionnées dans la catégorie «Meilleur film d'animation».
«L’Île aux chiens»
Bien aboyé!
Le réalisateur américain Wes Anderson est connu pour ses films tels que «La Famille Tenenbaum» et «The Grand Budapest Hotel». Avec «L’Île aux chiens», il a désormais réalisé un deuxième film d’animation en stop motion après «Fantastic Mr. Fox». L’histoire se passe au Japon, où des chiens bannis vivent dans une île de déchets. Lorsqu’un jeune garçon rusé atterrit sur l’île, les chiens qui y vivent lui viennent en aide. Près de deux ans ont été nécessaires pour la lourde phase de production. Mais l’effort en valait la peine: la grande attention portée aux détails se remarque dans chaque scène. Le film a été gratifié d’un Ours d’argent au festival du film de Berlin.
Dans le premier film, «Les Mondes de Ralph», des personnages de jeux vidéo vivent des aventures folles dans leurs jeux. Mais comme Internet peut être encore plus fou, c’est exactement là que débarquent Ralph et Vanellope dans ce deuxième opus. Pour donner vie à ce monde coloré, 434 personnages ont été animés, un record pour un film de Disney. Cette production regorge encore d’apparitions de personnages, dont des héros issus de «Star Wars», de l’univers Marvel ou encore de nombreuses princesses d’anciens films de Disney, de Blanche-Neige à Elsa de «La Reine des neiges».
Les fans de la famille Parr ont dû attendre quatorze longues années pour voir la suite des aventures des super-héros. L’attente en valait toutefois la peine. Les cinéphiles ont encore une fois vécu une aventure palpitante et Disney Pixar a pu se réjouir d’un record: «Les Indestructibles 2» a engrangé 180 millions de dollars lors de son week-end de lancement aux Etats-Unis. Aucun film d’animation n’a encore enregistré davantage de recettes sur ses trois premiers jours aux Etats-Unis. Le précédent détenteur du record, qui culminait à 135 millions de dollars, était «Le Monde de Dory», également un film de Disney Pixar. Dans cette deuxième partie de la saga de super-héros, la mère, Elastigirl, est autorisée à sauver le monde tandis que le père de famille, Bob, doit s’occuper des enfants à la maison. Il a surtout fort à faire avec le bébé Jack-Jack, dont l’étendue des super-pouvoirs est encore loin d’être découverte.
Depuis que l’Académie décerne un prix du meilleur film d’animation, une seule œuvre japonaise a en réalité décroché un Oscar. C’était en 2003 avec «Le Voyage de Chihiro», du célèbre studio Ghibli. Depuis lors, la catégorie est dominée par Disney Pixar, mais cette année, la contribution japonaise «Miraï, ma petite sœur» aimerait changer la donne. Le film raconte l’histoire d’un jeune garçon qui peut voyager dans le temps à travers un jardin magique. Lors de la première du film au Festival de Cannes, les invités ont été conquis par l’humour délicat et le message puissant de l’œuvre. Pourtant, le film de Mamoru Hosoda ne part qu’en outsider.
«Miraï, ma petite sœur» est actuellement en salle.
«Spider-Man: New Generation»
Les araignées à battre
Avec «Spider-Man: New Generation», sorti fin 2018, Spider-Man est déjà à l’affiche d’un septième film en l’espace de 16 ans. Néanmoins, dans le film du trio de réalisateurs composé de Bob Persichetti, Peter Ramsey et Rodney Rothman, l’homme-araignée apparaît sous un tout nouveau jour. Dans ce film d’animation haut en couleur et frénétique, Miles Morales, un jeune écolier, est mordu par une araignée spéciale qui lui donne des super-pouvoirs. Alors qu’un sinistre méchant menace le monde, Miles s’associe à d’autres Spider-héros issus de divers univers parallèles. Le film a été un succès commercial acclamé par la critique. Aux Annie Awards, la cérémonie qui récompense les films d’animation, «Spider-Man: New Generation» a remporté les sept prix pour lesquels il était nommé. C’est aussi pour cette raison que ce film est le champion à battre aux Oscars.
Le spectateur, cet inconnu: depuis que le cinéma existe, Hollywood cherche à comprendre ce qui intéresse le public. Et après toutes ces années, il lui arrive encore régulièrement de tomber complètement à côté de la plaque. Voici les 20 plus grands flops de l’histoire du cinéma – ajustés en fonction de l’inflation.
Photo: Disney
Place n°20: même un film qui a rapporté 260,5 millions de dollars peut être un énorme flop. Quand on a par exemple dépensé près de 250 millions de dollars rien que pour le tournage. Un coup pour rien, alors? Pire encore, les experts estiment que Disney a dépensé entre 100 et 200 millions de dollars supplémentaires pour promouvoir «Lone Ranger, naissance d’un héros» (2013). Les pertes accusées par le western se situent dans le même ordre d’idées. Il ne suffit pas de mettre Johnny Depp (à gauche) à l’affiche pour faire un carton.
Photo: Disney Enterprises / Jerry Bruckheimer / Peter Mountain
Place n°19: Dans «Le 13e guerrier» (1999), la fourchette des pertes se situe entre 69 et 129 millions de dollars - alors pourquoi dit-on que l’épopée historique avec Antonio Banderas est un plus grand échec que «Lone Ranger»? Réponse: l’inflation. Ces 69 à 129 millions de dollars correspondent aujourd’hui à une perte de 101 à 190 millions.
Photo: Concorde
Place n°18: Keanu Reeves a eu de la chance que «John Wick» soit déjà en boîte lorsque «47 Ronin» est sorti en salles en 2013. Sinon, il n’aurait probablement jamais décroché le rôle qui lui a fait renouer avec le succès un an plus tard: dans les calculs les plus optimistes, le film épique à grand spectacle sur les samouraïs «47 Ronin» fait état de 103 millions de pertes.
Photo: Universal
Place n°17: que les codeurs Navajos soient beaucoup plus rares à l’écran que Nicolas Cage dans un film retraçant l’histoire des codeurs-radio Navajos passe. Qu’une épopée de 120 millions de dollars comme «Windtalkers: les messagers du vent» (2002) arrive à la quatrième place dans la liste des «dix films de guerre les plus erronés sur le plan historique», passe encore. Mais qu’il accuse en plus des pertes s’élevant à près de 103 millions de dollars selon les calculs actuels, c’est un peu gros.
Photo: Fox
Place n°16: un budget de 81 millions de dollars, 484,6 millions de dollars de recettes: en 2003, «Bruce tout-puissant» avec Jim Carrey dans le rôle principal, a été une réussite totale. A l’inverse, la suite «Evan tout-puissant», sortie quatre ans plus tard, a été un véritable bide: le scénario (comment Steve Carrell a été transformé en un Noé moderne pour 175 millions de dollars) a intéressé juste assez de spectateurs pour couvrir les frais de production. En revanche, Universal Studios a pu s’asseoir sur les frais de marketing, qui, revus à la hausse avec le taux d’inflation, s’élevaient à 104 millions de dollars.
Photo: Universal Pictures / CafeFX
Place n°15: il serait injuste que «Battlefield Earth» (2000) ne figure pas dans la liste des plus gros échecs au monde du box-office. Après tout, ce navet de la science-fiction à 100 millions de dollars adapté du roman de L. Ron Hubbard, fondateur de la scientologie, a reçu un total de neuf framboises d’or, y compris pour le pire film de la décennie. C’est à juste titre que les spectateurs ont traité avec mépris le film qui tenait à cœur à John Travolta. Résultat des courses: 104 millions de dollars de perte.
Photo: Concorde
Place n°14: Quand «The Postman» ne fait pas recette: ce drame évoquant la fin du monde a coûté 80 millions de dollars. En 1997, Kevin Costner avait en tête de poursuivre la chasse aux Oscars si bien commencée grâce à «Danse avec les loups». Une grave erreur: le film n’a rapporté que 20 millions de dollars et a laissé derrière lui des critiques stupéfaits et une montagne de dettes qui s’élèveraient à 107 millions selon la valeur actuelle du dollar.
Photo: Getty Images / Hulton Archive
Place n°13: en 2011, Disney a investi 150 millions de dollars dans l’adaptation cinématographique du livre pour enfants «Milo sur Mars»: résultat, un spectacle en 3D très réussi pour les yeux. Mais au niveau intellectuel et émotionnel, rien à se mettre sous la dent: le film d’animation a été un flop gigantesque et n’a rapporté que 39 millions de dollars à travers le monde. Selon les estimations des experts, les pertes devraient se situer au minimum autour de 109 millions de dollars.
Photo: Disney
Place n°12: le terme «Monster cars» a pris tout son sens dans le film du même nom sorti en 2016: un monstre qui a élu domicile dans le 4x4 surdimensionné d’un lycéen se bat avec lui contre un méchant PDG. Mais qu’y a-t-il de si extraordinaire? Que la société Paramount ait imaginé un instant qu’elle pouvait gagner de l’argent avec ce film: le studio a investi 125 millions de dollars dans la production et a subi des pertes monstrueuses d’environ 113 millions de dollars.
Photo: Paramount Pictures
Place n°11: si l’on regarde les chiffres hors contexte, «La chute de l’Empire romain» (1964) se présente plutôt bien: les pertes du péplum ne s’élevaient qu'à 14,3 millions de dollars. Mais à une époque où le budget du film, 18,4 millions de dollars, était encore astronomique. Aujourd’hui, les 14,3 millions correspondent à un montant de 113 millions de dollars. Pas étonnant que le producteur Samuel Bronston ait fait faillite.
Photo: WVG Medien
Place n°10: en règle générale, un film d’animation Disney est toujours une valeur sûre. Et pourtant: avec «La Planète au trésor», une version transposée dans l’espace du classique «L’île au trésor», les réalisateurs de «La petite sirène» John Musker et Ron Clements se sont complètement plantés en 2002 – 116 millions de dollars de pertes dans la perspective actuelle. Et ce, malgré les critiques bienveillantes, la nomination aux Oscars et une importante campagne marketing.
Photo: Disney
Place n°9: gros casting, grande humiliation. Dans la comédie «Potins mondains et amnésies partielles» (2001) Andie MacDowell et Warren Beatty (photo) partageaient l’affiche avec Diane Keaton, Goldie Hawn, Charlton Heston et Josh Hartnett. Le budget de 90 millions de dollars semblait bien investi. Mais comme le film n’a enregistré que 10,4 millions de recettes, les pertes globales se sont élevées à près de 85 millions de dollars, ce qui correspond à 117 millions aujourd’hui.
Photo: Studiocanal
Place n°8: Supernova (2000). «Supernova» fut un tel flop que personne ne voulait avoir affaire avec ce film: ni le public, ni les réalisateurs. LES réalisateurs? Oui, vous avez bien entendu: Walter Hill ayant quitté la production suite à un différend, Jack Sholder a repris le flambeau avant passer la main à Francis Ford Coppola. En fin de compte, aucun d’entre eux n’a voulu apposer sa signature sur l’affiche de ce navet de la science-fiction. Aujourd’hui, la responsabilité de la perte de 118 millions de dollars est imputée à un certain Thomas Lee.
Photo: Metro-Goldwyn-Mayer
Place n°7: cela aurait dû être une version moderne de «Top Gun» - au lieu de cela, le film a été un véritable gouffre intellectuel et financier: en 2005, «Furtif» a fait un atterrissage en catastrophe, aussi bien auprès de la critique qu’au box-office: avec 135 millions de dollars, le budget de ce film mettant en scène des pilotes était presque aussi élevé que la montagne de dettes qui a enseveli les avions high-tech utilisés pour le tournage, soit 120 millions de dollars.
Photo: Sony
Place n°6: en 1960, John Wayne incarnait le héros populaire américain Davy Crockett. 44 ans plus tard, un nouveau film sur la bataille d’«Alamo» a été tourné à Hollywood. Il a été bien accueilli par la critique, en particulier le nouvel acteur Billy Bob Thornton. Mais le public n’avait semble-t-il que faire d’un autre film sur la bataille d’Alamo: le film a accusé une perte de 122 millions de dollars.
Photo: Buena Vista
Place n°5: lorsqu’un projet de film a déjà échoué trois fois, vous pouvez a) l’abandonner ou b) y investir 264 millions de dollars et croiser les doigts. Dans le cas de «John Carter» (2012), Disney a opté pour la deuxième solution et a explosé le budget avec 100 millions supplémentaires pour la publicité. Les optimistes estiment que le studio a ainsi perdu 130 millions de dollars, les pessimistes parlent de 213 millions. Quoiqu’il en soit, le patron du studio de l’époque, Rich Ross, a quitté ses fonctions.
Photo: 2011 Disney / John Carter Erb Inc.
Place n°4: le film de science-fiction «Final Fantasy : les créatures de l’esprit» (2001), entièrement animé par ordinateur, a coûté plus de 130 millions de dollars. Et selon les estimations d’aujourd'hui, les pertes subies en 2001 par la saga basée sur le succès du jeu vidéo du même nom, sont tout aussi élevées. 150 artistes numériques et 20 pros de l’animation virtuelle ont créé une merveille visuelle qui manquait par ailleurs cruellement d’âme et d’émotion.
Photo: Columbia TriStar
Place n°3: le dessin animé «Titan A.E.» vous a complètement dépassé? Vous n’êtes pas les seuls: le film d’animation de science-fiction sorti en 2000 n’a rapporté que 36,8 millions de dollars, alors que le budget est estimé entre 75 et 90 millions de dollars. Véritable échec financier, le film a entraîné la fermeture du studio d’animation de la Fox. Il faut dire que les pertes équivalaient à 142 millions de dollars d’aujourd’hui.
Photo: Fox
Place n°2: Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi avant «Pirate des Caraïbes», on ne tournait presque plus de films de pirates? A cause de «L’île aux pirates» (1995), plus gros flop de l’histoire du cinéma à ce jour: des coûts de production s’élevant à 98 millions de dollars, pour 18 millions de recettes. Avec la publicité et tout le tralala, la société de production Carolco a jeté 89 millions de dollars par les fenêtres, ce qui correspond à environ 143 millions de dollars aujourd’hui. Peu de temps après, l’actrice principale Geena Davis a divorcé du réalisateur Renny Harlin, qui était aussi son mari - un échec sur toute la ligne.
Photo: Getty Images / Hulton Archive
Place n°1: la réalisation de «Sinbad: la légende des sept mers» a coûté quelques 60 millions de dollars et le film d’animation, sorti en 2003, a rapporté légèrement plus. Mais c’était loin d‘être suffisant: au total, 125 millions de dollars ont été irrémédiablement perdus dans le projet, ce qui correspond aujourd’hui à un montant de 166 millions de dollars. Le projet Dreamworks est donc considéré comme le plus grand gouffre de l’histoire du cinéma. «Je pense que l‘idée de transformer une histoire traditionnelle en dessin animé appartient désormais au passé», a conclu le réalisateur Jeffrey Katzenberg, qui a par la suite complètement tourné le dos aux films d’animation.
Oscarisé à deux reprises, l’acteur anglais anobli Sir Michael Caine pourrait se la couler douce et se remémorer une carrière de plus de 60 ans couronnée de succès. Au lieu de cela, peu après son 85e anniversaire, il est animé par l’ambition d’aller toujours plus loin. Et il n’est pas le seul. Même s’ils ont dépassé les 80 ans, ces acteurs ne pensent pas à la retraite.
Photo: Getty Images
Il jouait le rôle d’Hannibal Lecter dans «Le silence des agneaux» et a été plus récemment la vedette de la série télévisée «Westworld»: l’acteur oscarisé Anthony Hopkins a soufflé ses 80 bougies le 31 décembre, intégrant le club des légendes hollywoodiennes de plus de 80 ans. Mais il est loin d’être prêt pour la retraite.
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Elle a endossé tous les rôles: sex-symbol, rebelle et grande prêtresse de l’aérobic. Depuis dix ans, cette actrice qui ne fait pas son âge est de nouveau très demandée: difficile de croire, en effet, que Jane Fonda a fêté son 80e anniversaire le 21 décembre 2017.
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Il a remporté deux Oscars, a endossé des rôles principaux dans des films cultes et n’en a toujours pas assez à 80 ans. Toutefois, ces derniers temps, des révélations désastreuses concernant Dustin Hoffman ont fait la une des journaux: dans le cadre du mouvement #metoo, il a lui aussi été la cible d’une vague d’accusations de harcèlement sexuel à l’égard de jeunes collègues, qui remonteraient à plusieurs années.
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Morgan Freeman est né le 1er juin 1937 à Memphis, dans le Tennessee. Si l’un de ses derniers films portait le titre de «Braquage à l’ancienne», l’acteur oscarisé, plusieurs fois arrière-grand-père, n’a jamais eu l’intention de prendre sa retraite. Cette année, on le verra à l’écran dans le film d’action «Just Getting Started» (avec Tommy Lee Jones) et dans la suite de «La chute de Londres».
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Plus connu sous le nom de Sulu, George Takei était le pilote historique du vaisseau Enterprise de la série originale «Star Trek» et des films dérivés adaptés au cinéma. Il a fêté ses 80 ans en avril 2017. À un âge avancé, Takei a découvert un moyen d’expression totalement nouveau et jouit d’un fan-club considérable sur Facebook. Militant des droits LGBT, il est considéré comme l’une des stars les plus influentes des médias sociaux.
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Jack Nicholson a également fêté ses 80 ans en avril 2017. Après sa dernière apparition à l’écran en 2010 («Comment savoir»), on le disait à la retraite. Mais l’an dernier, on a annoncé son grand retour dans le remake du film allemand à succès «Toni Erdmann», qui avait créé la surprise en 2016.
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Roublard, combattant solitaire ou héros romantique, Robert Redford est devenu un acteur incontournable de l’histoire du cinéma hollywoodien, mais aussi un réalisateur et un producteur de renom. Ce grand protecteur de la nature, chouchou du public, qui pose un regard critique sur l’Amérique conservatrice et radicale dans laquelle il vit, a intégré le club des plus de 80 ans en août 2016. Il a encore des projets plein la tête, parmi lesquels le film «The Old Man and the Gun», qui raconte l’histoire d’un vieux braqueur de banques.
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En interprétant le rôle de Mary Poppins, Julie Andrews a conquis le cœur des parents et des enfants. Plus tard, l’actrice et chanteuse, également lauréate d’un Oscar, a été élevée au rang de «Dame» par la Reine. Elle a également connu un grand succès en tant qu’auteur de livres pour enfants. Aujourd’hui âgée de 82 ans, elle est le personnage principal de la série télévisée éducative pour enfants «En coulisse avec Julie» diffusée sur Netflix.
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Avec «A Rainy Day in New York», Woody Allen a un nouveau film dans les starting-blocks. Et ce pourrait bien être le dernier: dans le cadre du mouvement #metoo, Dylan Farrow, la fille adoptive de sa partenaire de longue date Mia Farrow, a renouvelé de vieilles accusations d’agressions sexuelles contre le réalisateur oscarisé de 82 ans. Suite à cela, d’autres stars ont déclaré les unes après les autres ne plus vouloir travailler avec Woody Allen.
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Lorsqu’il fêtera son prochain anniversaire le 30 mars, Warren Beatty aura 81 bougies sur son gâteau: le beau gosse d’Hollywood a collectionné les aventures avec des actrices célèbres avant d’épouser sa collègue Annette Bening en 1992. Sa filmographie en tant qu’acteur, producteur, scénariste et réalisateur est plutôt courte par rapport à ses collègues du même âge, mais néanmoins couronnée de succès. En 2016, il a fait son grand retour devant et derrière la caméra avec «L’exception à la règle».
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Une dame de fer: l’actrice primée et politiquement engagée Vanessa Redgrave a fêté son 81e anniversaire en janvier. Oscarisée à plusieurs reprises, elle passe encore régulièrement du temps devant la caméra. Elle a également fait ses débuts en tant que réalisatrice au Festival de Cannes en 2017 avec son premier documentaire, «Douleur de la mer», sur le sort des réfugiés.
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Dring, dring, le cinéma allemand a aussi ses vieilles vedettes: avec des productions comme «The child», «Sa dernière course» ou «Honig im Kopf», Dieter Hallervorden, né en 1935, a changé son image tardivement, passant du statut de légende du comique à celui d’acteur sérieux.
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Elle a remporté un Oscar pour son rôle d’Elisabeth Ire dans «Shakespeare In Love» et a été élevée au rang de «Dame» par la Reine: Commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique, Judi Dench, née en 1934, est considérée comme l’une des meilleures actrices de théâtre britannique de tous les temps. L’actrice de 83 ans est connue du grand public pour avoir joué le rôle de «M», patron des services secrets britanniques, dans James Bond. Elle a assumé ce rôle à l’âge de 61 ans et l’a interprété pendant 17 ans.
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Dame Maggie Smith, également née en 1934, n’a rien à envier à son amie Judi Dench, avec qui elle a par exemple abordé avec humour le thème de la retraite dans «Indian palace»: Commandeur de l’Ordre de l'Empire britannique et oscarisée à deux reprises, elle a connu le succès en interprétant le rôle du professeur Minerva McGonagall dans la saga «Harry Potter». À 76 ans, Smith a pu ajouter à sa biographie une série à succès avec son rôle de Violet Crawley dans «Downton Abbey».
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Dans son dernier film «Adorables Ennemies», Shirley MacLaine jouait le rôle d’une femme d’affaires accomplie qui, une fois à la retraite, engage une jeune journaliste pour rédiger sa nécrologie en lui demandant de l’aider à arranger son histoire. Aujourd’hui âgée de 83 ans, la légende hollywoodienne est loin de prendre sa retraite. La star reçoit en effet toujours des propositions de rôles.
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Alan Arkin avait déjà facilement franchi le cap des 70 ans lorsqu’il a reçu son premier Oscar en 2007 pour sa performance de grand-père frivole dans «Little Miss Sunshine». Quatre ans plus tard, il était de nouveau nominé pour son rôle dans «Argo». Alors pourquoi l’acteur de 83 ans s’arrêterait-il en si bon chemin?
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L’idée même de cesser de tourner est insupportable à Joan Collins: «Je m’ennuierais à mourir», confiait récemment la garce de la série «Dynastie» au journal britannique l’«Express» à l’occasion de la sortie de son nouveau film «The Time of Their Lives», dans lequel l’actrice de 84 ans, également productrice, tient le rôle principal.
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Presque 87 ans (le 22 mars) et plus alerte que jamais. William Shatner, qui restera à jamais dans le cœur de ses fans pour ses rôles de Capitaine Kirk dans «Star Trek» et de Denny Crane dans «Boston justice», apparaît, inlassable, lors d’événements, de talk-shows et continue à faire parler de lui dans la presse people. Il vient de terminer le tournage d’une comédie ironiquement intitulée «Senior Moment» (trous de mémoire liés à l’âge).
Photo: Getty Images
Rares sont ceux qui se souviennent aujourd’hui que Robert Duvall a remporté l’Oscar du meilleur acteur en 1984 pour son rôle de chanteur de musique country vieillissant dans le drame familial «Tendre bonheur». Aujourd’hui âgé de 87 ans, l’acteur qui s’est fait connaître avec des rôles plus percutants, notamment dans «Le parrain 2» et «Apocalypse Now», est toujours très demandé. En 2016, il a tourné dans «Les insoumis» de James Franco, un film librement adapté du roman de John Steinbeck, «En un combat douteux».
Photo: Getty Images
Clint Eastwood n’est pas seulement un pro du western, de la gâchette et des films de guerre, mais c’est aussi un réalisateur et un producteur à succès. Par ailleurs, l’ancien maire de Carmel ne fait pas mystère de ses idées politiques plutôt impopulaires. Aussi à l’aise devant que derrière la caméra, ce géant d’1,90 m est l’une des stars les mieux payées d’Hollywood. Bien qu’âgé de 87 ans, Clint Eastwood prépare un nouveau projet en tant que réalisateur et producteur.
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Après 140 films, Jean-Louis Trintignant pensait en avoir terminé avec la carrière de comédien. Pourtant, sept ans après avoir tourné le dos à l’industrie cinématographique, il faisait une exception pour Michael Haneke. «Amour» a valu au Français des récompenses supplémentaires. Quant au film, il a reçu l’Oscar du meilleur film étranger en 2013. En 2017, l’acteur de 87 ans endossait de nouveau le rôle principal dans le dernier film d’Haneke, «Happy End».
Photo: X-Verleih
Il a été tête d’affiche dans «La mélodie du bonheur» (1965), «Waterloo» (1970) et «L’homme qui voulut être roi»: pourtant, ce n’est que bien plus tard que Christopher Plummer a reçu la reconnaissance qu’il méritait. En obtenant l’Oscar du meilleur second rôle à 82 ans en 2012 pour le film «Beginners», il est devenu le plus vieil acteur oscarisé dans cette catégorie. Cette année, à 88 ans, il a de nouveau été nominé pour son rôle dans le film «Tout l’argent du monde» de Ridley Scott.
Photo: Getty Images
À 91 ans, Cloris Leachman est toujours une actrice convoitée. L’Américaine, qui a remporté l’Oscar du meilleur second rôle pour «La dernière séance» en 1971, a été vue pour la dernière fois au cinéma aux côtés de Robert de Niro dans «The Comedian» (2016) et fait actuellement partie de la série télévisée «American Gods», plébiscitée par le public.
Photo: Getty Images
«Retraite? Je ne connais pas ce mot», a expliqué un jour Betty White dans une interview, promettant alors : «Vous n’allez pas vous débarrasser de moi comme ça». Et la «Golden Girl» était visiblement sérieuse à ce sujet: à 96 ans, White passe encore du temps devant la caméra, de préférence pour la télévision. Après son dernier rôle en tant que tête d’affiche dans la série «Hot in Cleveland» (photo, 2010-2015), elle a joué plusieurs petits rôles dans des séries et des films ces dernières années et est à l’origine d’un programme documentaire sur le monde animal aux Etats-Unis.
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